Gérard Dalongeville, le 19 août 2013 à Béthune, dans le nord de la France, pour l'énoncé de sa condamnation. AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN
Gérard Dalongeville est condamné pour un système de fausses factures mis en place lorsqu'il était maire d'Hénin-Beaumont, et alors qu'il était érigé en rempart contre le FN.
Déjà révoqué un an après sa réélection, en 2008, l'ex-édile avait contre-attaqué, en publiant deux livres aux titres évocateurs, Rose Mafia et Rose Mafia 2. Il y dénonçait un système de financement occulte du Parti socialiste.
Mais les preuves promises pendant le procès ne sont jamais arrivées, pas plus que François Hollande, que la défense voulait faire citer comme témoin en sa qualité de premier secrétaire du PS au moment des faits.
Gérard Dallongeville va faire appel. Sa condamnation est donc suspendue, y compris sa peine d'inéligibilité. Il entend se présenter aux municipales de mars prochain. Son pouvoir de nuisance pourrait être grand dans une ville prête à s'offrir au Front national.
Le FN se nourrit des affaires, et c'est un communiqué triomphant qu'a publié le parti de Marine Le Pen après le jugement, sur le thème « tous pourris ».
Dans les années 2000, Gérard Dalongeville avait été soutenu par un large front républicain, de l'extrême-gauche à l'UMP. Aujourd'hui, c'est le Front national qui se frotte les mains.
Source : Rfi.fr
Déjà révoqué un an après sa réélection, en 2008, l'ex-édile avait contre-attaqué, en publiant deux livres aux titres évocateurs, Rose Mafia et Rose Mafia 2. Il y dénonçait un système de financement occulte du Parti socialiste.
Mais les preuves promises pendant le procès ne sont jamais arrivées, pas plus que François Hollande, que la défense voulait faire citer comme témoin en sa qualité de premier secrétaire du PS au moment des faits.
Gérard Dallongeville va faire appel. Sa condamnation est donc suspendue, y compris sa peine d'inéligibilité. Il entend se présenter aux municipales de mars prochain. Son pouvoir de nuisance pourrait être grand dans une ville prête à s'offrir au Front national.
Le FN se nourrit des affaires, et c'est un communiqué triomphant qu'a publié le parti de Marine Le Pen après le jugement, sur le thème « tous pourris ».
Dans les années 2000, Gérard Dalongeville avait été soutenu par un large front républicain, de l'extrême-gauche à l'UMP. Aujourd'hui, c'est le Front national qui se frotte les mains.
Source : Rfi.fr