Les opposants à la réforme des retraites vont à nouveau manifester partout en France mardi 28 mars, pour une dixième journée d'action contre la réforme des retraites à haut risque avec "nettement plus" de jeunes remontés contre un gouvernement inflexible, et un dispositif de sécurité "inédit".
Gérald Darmanin a annoncé, lundi, un dispositif de sécurité de "13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris et appelé "dans cette période de violence (...) solennellement chacun et chacune au calme" évoquant la venue possible à Paris mardi de "plus de 1 000 éléments radicaux, dont certains venus de l'étranger et d'autres étaient présents à Sainte-Soline ce week-end".
En parallèle des manifestations, l'épreuve de force se prolonge avec son lot habituel de grèves et de blocages.
Parmi elles, 7,4 % sont à sec à la suite des mobilisations dans les raffineries contre la réforme des retraites. Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06 % des stations en pénurie d'au moins un carburant).
À ce stade, deux des sept raffineries continuent de produire en France, celle d'Esso-Exxon-Mobil de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et celle de TotalEnergies de Feyzin (Rhône), qui tourne "en service à débit réduit", selon la direction du groupe.
Ce week-end, la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon (Esson-ExxonMobil) - dont les expéditions sont toujours bloquées - a été mise à l'arrêt, à défaut d'être alimentée en brut du fait de la poursuite du mouvement de grève à la Compagnie industrielle maritime (CIM), sur le dépôt pétrolier du Havre.
La raffinerie TotalEnergies dite "de Normandie", à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), est également à l'arrêt, a précisé la direction du groupe.
Selon la direction de TotalEnergies, sur l'ensemble de ses sites, "sur les 304 opérateurs postés lundi matin, 32 % sont en grève sur nos sites, soit 98 personnes", s'agissant d'"opérateurs sur le premier quart et non de l'ensemble des salariés des raffineries".
Le mouvement de grève entraîne également des "blocages d'arrêts" et d'"activités" sur des chantiers de centrales nucléaires.
Le volume de déchets dans les rues de Paris est passé à 7 300 tonnes contre 8 000 dimanche et 10 500 vendredi, selon la mairie.
Cette estimation, plus faible que la précédente, s'explique selon le syndicat par "les journées de mobilisation qui se succèdent et deviennent un sacrifice financier pour les enseignants".
"Il y a également une préoccupation des enseignants de ne pas pénaliser enfants et parents au dernier moment", a expliqué à l'AFP sa secrétaire générale, Guislaine David.
Le trafic aérien réduit de 20 % sur les aéroports de Paris-Orly, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
Gérald Darmanin a annoncé, lundi, un dispositif de sécurité de "13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris et appelé "dans cette période de violence (...) solennellement chacun et chacune au calme" évoquant la venue possible à Paris mardi de "plus de 1 000 éléments radicaux, dont certains venus de l'étranger et d'autres étaient présents à Sainte-Soline ce week-end".
En parallèle des manifestations, l'épreuve de force se prolonge avec son lot habituel de grèves et de blocages.
Pénurie de carburant
Quelque 15,7 % des stations-service de France sont en pénurie d'au moins un des carburants (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient au 1ermars, d'après l'analyse faite par l'AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants.Parmi elles, 7,4 % sont à sec à la suite des mobilisations dans les raffineries contre la réforme des retraites. Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06 % des stations en pénurie d'au moins un carburant).
À ce stade, deux des sept raffineries continuent de produire en France, celle d'Esso-Exxon-Mobil de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) et celle de TotalEnergies de Feyzin (Rhône), qui tourne "en service à débit réduit", selon la direction du groupe.
Ce week-end, la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon (Esson-ExxonMobil) - dont les expéditions sont toujours bloquées - a été mise à l'arrêt, à défaut d'être alimentée en brut du fait de la poursuite du mouvement de grève à la Compagnie industrielle maritime (CIM), sur le dépôt pétrolier du Havre.
La raffinerie TotalEnergies dite "de Normandie", à Gonfreville-L'Orcher (Seine-Maritime), est également à l'arrêt, a précisé la direction du groupe.
Selon la direction de TotalEnergies, sur l'ensemble de ses sites, "sur les 304 opérateurs postés lundi matin, 32 % sont en grève sur nos sites, soit 98 personnes", s'agissant d'"opérateurs sur le premier quart et non de l'ensemble des salariés des raffineries".
Baisse de la production électrique
Dans le secteur de l'électricité, les baisses de production se poursuivent. Selon la CGT, 14 763,7 MW dans les centrales (nucléaire, thermique et hydraulique) sont ainsi passés aux mains des grévistes en cumulé sur la journée, soit l'équivalent de la puissance de 14 réacteurs nucléaires.Le mouvement de grève entraîne également des "blocages d'arrêts" et d'"activités" sur des chantiers de centrales nucléaires.
Déchets
Deux des trois sites parisiens d'incinération des déchets sont toujours bloqués mardi, trois semaines après le début de la grève contre la réforme des retraites, et 7 300 tonnes d'ordures jonchaient encore les rues de la capitale, ont annoncé la Ville et le syndicat métropolitain Syctom.Le volume de déchets dans les rues de Paris est passé à 7 300 tonnes contre 8 000 dimanche et 10 500 vendredi, selon la mairie.
Grève dans les écoles
Quelque 30 % des professeurs du primaire seront en grève mardi pour la nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, prévoit le Snuipp-FSU, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.Cette estimation, plus faible que la précédente, s'explique selon le syndicat par "les journées de mobilisation qui se succèdent et deviennent un sacrifice financier pour les enseignants".
"Il y a également une préoccupation des enseignants de ne pas pénaliser enfants et parents au dernier moment", a expliqué à l'AFP sa secrétaire générale, Guislaine David.
Les transports perturbés
Le mouvement de grève continue de mettre les transports publics au ralenti. La circulation des trains sera "fortement perturbée" sur certaines lignes mardi, avec notamment trois TGV sur cinq, un TER sur deux et toujours des difficultés en Île-de-France avec 40 % des trains supprimés sur les lignes A et B, a indiqué la RATP.Le trafic aérien réduit de 20 % sur les aéroports de Paris-Orly, Marseille, Toulouse et Bordeaux.
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