« Je viens de vivre la journée la plus importante de ma vie politique », c'est par ces mots que le président Hollande a commenté son séjour au Mali, au cours d'une allocution place de l'Indépendance, à Bamako. Lors de son discours, il a réaffirmé que la France restera « le temps qu'il faudra » au Mali, précisant que « le terrorisme a été repoussé, chassé (mais) pas encore vaincu ».
A la même tribune, quelques temps auparavant, le président malien par intérim Dioncounda Traoré remerciait chaleureusement François Hollande : « Vous êtes chez vous, monsieur le président », a-t-il ainsi lancé à son homologue. Mais Dioncounda Traoré s'est également adressé directement aux Maliens, pour leur demander de mettre de côté toute rancœur. Il n'y aura pas de « représailles », a-t-il ainsi promis
Dans une conférence de presse avant son allocution, le président français avait par ailleurs assuré qu'il « n'y a aucun risque d'enlisement » des troupes françaises au Mali, trois semaines après le début de leur intervention dans ce pays pour repousser des groupes islamistes armés : « Il n'y a aucun risque d'enlisement parce que nous avons le soutien de la population, parce que les Africains sont là, parce que les Européens sont présents, parce que nous avons une communauté internationale qui est à l'unisson ».
Il a par ailleurs ajouté que les troupes françaises étaient désormais « tout près » des otages français. « Nous sommes présents, nous sommes tout près, à partir de là, les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages. »
Une journée présidentielle au Mali
Après une visite éclair à Sévaré, où a il atterri ce samedi 2 février dans la matinée, le président François Hollande s'est rendu à Tombouctou dans le nord du pays, où il a pris un bain de foule. Six jours après la libération de la ville par les troupes franco-maliennes, les habitants de la ville aux 333 saints lui ont en effet réservé un accueil chaleureux.
Lors de la visite de deux mausolées détruits par les groupes islamistes armés, François Hollande a dénoncé la « barbarie » de ces derniers et leur « volonté d'anéantir ». Dioncounda Traoré, également présent, a remercié les soldats pour leur « efficacité » et leur « professionnalisme ».
En début d'après-midi, les deux chefs d'Etat et leurs délégations (François Hollande était notamment accompagné des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian) sont rentrés à Bamako.
A la même tribune, quelques temps auparavant, le président malien par intérim Dioncounda Traoré remerciait chaleureusement François Hollande : « Vous êtes chez vous, monsieur le président », a-t-il ainsi lancé à son homologue. Mais Dioncounda Traoré s'est également adressé directement aux Maliens, pour leur demander de mettre de côté toute rancœur. Il n'y aura pas de « représailles », a-t-il ainsi promis
Dans une conférence de presse avant son allocution, le président français avait par ailleurs assuré qu'il « n'y a aucun risque d'enlisement » des troupes françaises au Mali, trois semaines après le début de leur intervention dans ce pays pour repousser des groupes islamistes armés : « Il n'y a aucun risque d'enlisement parce que nous avons le soutien de la population, parce que les Africains sont là, parce que les Européens sont présents, parce que nous avons une communauté internationale qui est à l'unisson ».
Il a par ailleurs ajouté que les troupes françaises étaient désormais « tout près » des otages français. « Nous sommes présents, nous sommes tout près, à partir de là, les ravisseurs doivent comprendre que le moment est venu de libérer les otages. »
Une journée présidentielle au Mali
Après une visite éclair à Sévaré, où a il atterri ce samedi 2 février dans la matinée, le président François Hollande s'est rendu à Tombouctou dans le nord du pays, où il a pris un bain de foule. Six jours après la libération de la ville par les troupes franco-maliennes, les habitants de la ville aux 333 saints lui ont en effet réservé un accueil chaleureux.
Lors de la visite de deux mausolées détruits par les groupes islamistes armés, François Hollande a dénoncé la « barbarie » de ces derniers et leur « volonté d'anéantir ». Dioncounda Traoré, également présent, a remercié les soldats pour leur « efficacité » et leur « professionnalisme ».
En début d'après-midi, les deux chefs d'Etat et leurs délégations (François Hollande était notamment accompagné des ministres de la Défense et des Affaires étrangères, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian) sont rentrés à Bamako.