« Nous aurons notre unité de commandement ici à Ndjamena », a annoncé officiellement François Hollande aux militaires français de la base de Kosseï, en périphérie de la capitale tchadienne. le chef de l'Etat s'est adressé directement aux soldats français durant un quart d’heure, en saluant le travail de chacune et de chacun contre les groupements terroristes.
Le président français a ensuite déjeuné avec 250 soldats de la base et visité le centre de commandement régional.
Autre temps fort de cette visite au Tchad de François Hollande à Ndjamena, son tête-à-tête samedi matin avec le président tchadien Idris Déby. Cette rencontre a été suivie d’un entretien élargi qui aura duré plus longtemps que prévu, et d’une conférence de presse commune, au cours de laquelle les deux présidents ont rivalisé d’amabilités.
« Un acte extrémement significatif »
Idriss Déby a remercié son hôte pour sa venue. Cette deuxième visite officielle d’un président français au Tchad est « un acte extrêmement significatif », a-t-il dit. François Hollande a, quant à lui, dit sa gratitude au président Déby pour la participation de son pays à Serval et à l’intervention en Centrafrique.
Le président français est venu ici pour expliquer, a-t-il dit, ce que la France va faire en Afrique de l’Ouest. En clair: mettre en place l’opération Barkhane, un dispositif qui se veut beaucoup plus réactif face aux groupes jihadistes.
Cette réorganisation est essentielle, a estimé de son côté Idris Déby. Même si pour le président tchadien, il est temps que les Africains prennent en charge leur propre sécurité.
Source : Rfi.fr
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