François Hollande enfourche donc encore une fois l'un de ses chevaux de campagne : la croissance mondiale plutôt que l’austérité, il l’avait fait au G8 au G20 en Europe et maintenant en Asie. L’Asie a beaucoup profité de notre croissance, c’est à elle maintenant de tirer la croissance européenne. C’est en substance le message que va délivrer François Hollande à ses interlocuteurs, avec de nombreux entretiens programmés.
« A moindre coût, on arrive à rencontrer beaucoup de monde », plaisante le président qui s’entretiendra notamment avec le Premier ministre chinois, Wen Jiabao, pourtant « démonétisé » puisque ses jours sont comptés. Depuis son élection, on a d’ailleurs peu entendu François Hollande défendre la réévaluation de la monnaie chinoise, une arme contre le déficit commercial. C’était pourtant l’un de ses soixante engagements de campagne.
Source : Rfi