Yamina Benguigui, ministre française déléguée à la Francophonie, Paris, le 25 mars 2012.
C'est à la demande expresse de François Hollande que Yamina Benguigui se rend à Kinshasa. Au cours de son séjour, la ministre doit mesurer l'état d'avancée des préparatifs du sommet mais ses quatre jours sur place n'auront pas pour vocation première d'évaluer les capacités hôtelières ou de visiter les salles de conférence de la ville. « Elle aura un dialogue approfondi avec tout le monde », précise son entourage. Faut-il voir dans ce déplacement un signe annonciateur de la venue de François Hollande en octobre prochain ? « Non, aucune décision n'a été prise », assure l'Elysée.
A Paris, des gestes forts comme la réforme de la commission électorale et le jugement des vrais responsables du meurtre de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana sont attendus. « Le problème c'est que le temps presse, les députés congolais qui viennent de clore la session parlementaire n'ont pas voté la réforme de la Céni , Commission électorale nationale indépendante, et les derniers signaux envoyés par Kinshasa comme l'expulsion du cinéaste Thierry Michel ne vont pas dans le bon sens », explique une source impliquée dans ce dossier.
En quête de légitimité internationale, Joseph Kabila va-t-il faire un geste de bonne volonté ou bien arguer de la guerre à l'Est pour demander un report du sommet ? Yamina Benguigui ne devrait pas tarder à être fixée sur ce point. Sa rencontre avec le chef de l'Etat congolais est annoncée pour samedi matin.
L'opposition congolaise et certaines ONG lui demandent de boycotter la rencontre pour ne pas cautionner le pouvoir en place. Aucune décision n'a été prise à ce sujet assure la présidence à Paris. Interrogée à Durban où elle participait ces derniers jours au Congrès international sur les Professeurs de Français, Yamina Benguigui déclare se rendre à Kinshasa « avec beaucoup de largesse d'esprit ».
Yamina Benguigui, Ministre française déléguée à la Francophonie: "Ce sommet est très important et doit se tenir. Nous avons demandé des gestes importants au niveau des droits de l’homme (...) Nous ne ferons pas d’ingérence. C’est à la RDC de trouver ces gestes".
Source: RFI
A Paris, des gestes forts comme la réforme de la commission électorale et le jugement des vrais responsables du meurtre de Floribert Chebeya et de Fidèle Bazana sont attendus. « Le problème c'est que le temps presse, les députés congolais qui viennent de clore la session parlementaire n'ont pas voté la réforme de la Céni , Commission électorale nationale indépendante, et les derniers signaux envoyés par Kinshasa comme l'expulsion du cinéaste Thierry Michel ne vont pas dans le bon sens », explique une source impliquée dans ce dossier.
En quête de légitimité internationale, Joseph Kabila va-t-il faire un geste de bonne volonté ou bien arguer de la guerre à l'Est pour demander un report du sommet ? Yamina Benguigui ne devrait pas tarder à être fixée sur ce point. Sa rencontre avec le chef de l'Etat congolais est annoncée pour samedi matin.
L'opposition congolaise et certaines ONG lui demandent de boycotter la rencontre pour ne pas cautionner le pouvoir en place. Aucune décision n'a été prise à ce sujet assure la présidence à Paris. Interrogée à Durban où elle participait ces derniers jours au Congrès international sur les Professeurs de Français, Yamina Benguigui déclare se rendre à Kinshasa « avec beaucoup de largesse d'esprit ».
Yamina Benguigui, Ministre française déléguée à la Francophonie: "Ce sommet est très important et doit se tenir. Nous avons demandé des gestes importants au niveau des droits de l’homme (...) Nous ne ferons pas d’ingérence. C’est à la RDC de trouver ces gestes".
Source: RFI