Des Sénégalais, des Marocains, des Mauritaniens, et bien d'autres nationalités confondues sont bloqués dans le grand désert du El Guerguerat, qui est le théâtre d’une tension entre Rabat et le front Polisario, depuis plusieurs années. Ces derniers jours, l’armée Sahraouin a bloqué la route installant une véritable insécurité alimentaire dans cette zone. Principale cause de ces nouvelles tensions : la série d’ouvertures de consulats africains dans ce que le royaume chérifien considère comme ses provinces du Sud. En effet, le 23 octobre, le Burkina Faso, la Guinée-Bissau et la Guinée-équatoriale ont inauguré leur consulat à Dakhla.
Contacté par PressAfrik, le Sénégalais Mamadou Guèye qui vient de passer 19 jours au niveau de cette frontière déclare : « Nous sommes à 400 Kilomètres de la ville la plus proche de ce désert. Nous avons des camions contenant des marchandises (fruits, légumes, etc.) qui risquent de pourrir d’ici peu. Nous sommes perdus et ne savons pas quand est-ce qu’on va pouvoir rentrer chez nous au Sénégal ».
Poursuivant, il ajoute, « ceux qui ont des marchandises dans des camions frigorifiques risquent de les jeter ici ou au meilleur des cas, à notre arrivée au Sénégal ».
Avant de pester : « Imaginez-vous, un problème qui se passe en Afrique et on nous dit qu’il est en train d’être régler en Europe. Dans quel monde sommes-nous. Nous sommes en retard en Afrique ».
Un autre Sénégalais du nom de Khadim Sow, conducteur de camion, interpelle le nouveau ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, récemment nommée à ce poste. Il lui demande d’intervenir pour leur permettre de regagner leurs foyers sis au Sénégal car, estime-t-il, « ce problème ne nous concerne pas ».
Ces Sénégalais qui voient leurs marchandises pourrir au fil des jours demandent à l’Etat du Sénégal de mettre la pression sur l’Etat marocain qui veut les utiliser comme arme de guerre, afin de le pousser à aller vers des négociations avec le front Polisario pour régler la situation.
Saisissant l’occasion, ces transporteurs ont tenu à attirer l’attention de l’Etat sénégalais sur le rendement et les perspectives du trafic terrestre qui représente 20% des recettes douanières.
« Nous demandons au gouvernement du Sénégal de s’intéresser davantage au trafic terrestre » qui garantit d’énormes perspectives. « Si l’Etat pouvait construire un pont reliant Laâyoune, la ville la plus importante du Sahara occidental et la région de Saint-Louis, beaucoup de familles sénégalaise seraient épanouies ».
Regardez les témoignages de Sénégalais bloqués dans la frontière
Contacté par PressAfrik, le Sénégalais Mamadou Guèye qui vient de passer 19 jours au niveau de cette frontière déclare : « Nous sommes à 400 Kilomètres de la ville la plus proche de ce désert. Nous avons des camions contenant des marchandises (fruits, légumes, etc.) qui risquent de pourrir d’ici peu. Nous sommes perdus et ne savons pas quand est-ce qu’on va pouvoir rentrer chez nous au Sénégal ».
Poursuivant, il ajoute, « ceux qui ont des marchandises dans des camions frigorifiques risquent de les jeter ici ou au meilleur des cas, à notre arrivée au Sénégal ».
"On nous dit que ce problème qui se passe en Afrique doit être régler en Europe"Cet homme d'affaires qui voyage depuis 29 ans dit ne pas savoir sur quel saint se vouer. Selon lui, ils n’ont aucune information précise depuis que le Maroc leur à refuser le passage. « La seule information qu’on nous donne, c’est que le problème est en train d’être régler depuis l’Europe entre la Belgique et un autre pays que je ne connais pas », s’est-il désolé.
Avant de pester : « Imaginez-vous, un problème qui se passe en Afrique et on nous dit qu’il est en train d’être régler en Europe. Dans quel monde sommes-nous. Nous sommes en retard en Afrique ».
Un autre Sénégalais du nom de Khadim Sow, conducteur de camion, interpelle le nouveau ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall, récemment nommée à ce poste. Il lui demande d’intervenir pour leur permettre de regagner leurs foyers sis au Sénégal car, estime-t-il, « ce problème ne nous concerne pas ».
Ces Sénégalais qui voient leurs marchandises pourrir au fil des jours demandent à l’Etat du Sénégal de mettre la pression sur l’Etat marocain qui veut les utiliser comme arme de guerre, afin de le pousser à aller vers des négociations avec le front Polisario pour régler la situation.
« Si l’Etat pouvait construire un pont reliant Laâyoune à Saint-Louis, beaucoup de familles sénégalaise seraient épanouies »
Saisissant l’occasion, ces transporteurs ont tenu à attirer l’attention de l’Etat sénégalais sur le rendement et les perspectives du trafic terrestre qui représente 20% des recettes douanières.
« Nous demandons au gouvernement du Sénégal de s’intéresser davantage au trafic terrestre » qui garantit d’énormes perspectives. « Si l’Etat pouvait construire un pont reliant Laâyoune, la ville la plus importante du Sahara occidental et la région de Saint-Louis, beaucoup de familles sénégalaise seraient épanouies ».
Regardez les témoignages de Sénégalais bloqués dans la frontière
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