« Je suis prêt à discuter de tout, y compris des mandats politiques ». Cette petite phrase d'Ali Bongo ne passera pas inaperçue. En français facile, Ali Bongo Ondimba laisse croire qu'il est désormais ouvert à une révision de la Constitution.
Durant son mandat qui s'achève, ses opposants n'ont fait que réclamer cette révision de la Constitution, notamment pour y insérer une limitation des mandats. La nouvelle Constitution réclamée par l'opposition doit revenir à un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Elle doit aussi restaurer le second tour des élections politiques dans le pays.
Pour mémoire, une révision de la Constitution opérée en 2003 avait fixé le mandat présidentiel à sept ans renouvelables indéfiniment. Elle avait supprimé le second tour de tous les scrutins politiques. L'opposition de 2003 avait dénoncé une tentative d'installer une monarchie à la tête du pays mais elle n'avait pas assez de moyens pour faire reculer Omar Bongo et ses caciques de l'époque. La porte ouverte par Ali Bongo n'a pour le moment fait réagir aucun opposant.
Source: Rfi.fr
Durant son mandat qui s'achève, ses opposants n'ont fait que réclamer cette révision de la Constitution, notamment pour y insérer une limitation des mandats. La nouvelle Constitution réclamée par l'opposition doit revenir à un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Elle doit aussi restaurer le second tour des élections politiques dans le pays.
Pour mémoire, une révision de la Constitution opérée en 2003 avait fixé le mandat présidentiel à sept ans renouvelables indéfiniment. Elle avait supprimé le second tour de tous les scrutins politiques. L'opposition de 2003 avait dénoncé une tentative d'installer une monarchie à la tête du pays mais elle n'avait pas assez de moyens pour faire reculer Omar Bongo et ses caciques de l'époque. La porte ouverte par Ali Bongo n'a pour le moment fait réagir aucun opposant.
Source: Rfi.fr