Selon plusieurs sources, des membres du syndicat SYNTEE+ ont été entendus lundi 11 décembre au B2. Il s’agirait d’une convocation chez les renseignements militaires après plusieurs jours de tension.
Ce week-end, le président de la transition a tenu des propos très fermes après mouvement d’humeur des agents de la SEEG : « J’ai ici les services de renseignement. Ce syndicat qui se croit plus fort que l’État. Je veux des fiches, là où ils habitent, et ils comprendront, a déclaré le général Oligui Nguema. On va aller les chercher maison par maison, ce n’est pas 2 500 agents qui vont nous emmerder », a même ajouté le chef de la junte.
Des propos musclés auxquels le syndicat SYNTEE+ a réagi lundi. Le porte-parole de l’organisation s’est adressé au président et s’est dit « étonné » par ses menaces : « Vous mettez à contribution tous vos services de renseignement pour nous ramasser ? Mais qu’en est-il des directeurs généraux qui ont causé cette situation », a demandé Éric Josué Bouanga Moussavou.
Le syndicaliste a estimé qu’à cause de ces propos, leur vie était désormais « en danger » : « Si nous mourrons demain notre sort est entre vos mains », a-t-il conclu.
C’est cette allocution qui aurait entraîné la convocation au B2. Les agents de la SEEG auraient été entendus puis relâchés, avant de reprendre des négociations avec la direction de la société. Cela afin de trouver une sortie de crise.
Ce week-end, le président de la transition a tenu des propos très fermes après mouvement d’humeur des agents de la SEEG : « J’ai ici les services de renseignement. Ce syndicat qui se croit plus fort que l’État. Je veux des fiches, là où ils habitent, et ils comprendront, a déclaré le général Oligui Nguema. On va aller les chercher maison par maison, ce n’est pas 2 500 agents qui vont nous emmerder », a même ajouté le chef de la junte.
Des propos musclés auxquels le syndicat SYNTEE+ a réagi lundi. Le porte-parole de l’organisation s’est adressé au président et s’est dit « étonné » par ses menaces : « Vous mettez à contribution tous vos services de renseignement pour nous ramasser ? Mais qu’en est-il des directeurs généraux qui ont causé cette situation », a demandé Éric Josué Bouanga Moussavou.
Le syndicaliste a estimé qu’à cause de ces propos, leur vie était désormais « en danger » : « Si nous mourrons demain notre sort est entre vos mains », a-t-il conclu.
C’est cette allocution qui aurait entraîné la convocation au B2. Les agents de la SEEG auraient été entendus puis relâchés, avant de reprendre des négociations avec la direction de la société. Cela afin de trouver une sortie de crise.