Cette instance déclare dans un communiqué avoir demandé à la commission de l'UA de déployer des observateurs dans ce pays d'Afrique centrale pour assister la Cour constitutionnelle dans l'examen des recours déposés par les candidats.
Le conseil de paix et de sécurité de l'UA recommande que ces observateurs soient sélectionnés parmi d'éminents membres des hautes juridictions africaines francophones.
L'opposant gabonais Jean Ping, ancien président de la commission de l'UA, a déposé le 8 septembre un recours devant la Cour constitutionnelle du Gabon, pour faire annuler les résultats donnant Ali Bongo Ondimba vainqueur de l'élection présidentielle.
M. Ping conteste notamment les résultats de la province du Haut-Ogooué, où le chef de l'Etat sortant est crédité par la commission électorale nationale de plus de 95 % des voix, avec un taux de participation de 99 %.
La Cour constitutionnelle doit répondre aux recours déposés par les candidats et publier les résultats définitifs de l'élection présidentielle au plus tard vendredi 23 septembre.
Les violences consécutives à l'annonce de la réélection d'Ali Bongo Ondimba par la commission électorale nationale et le ministère de l'Intérieur auraient fait sept morts.
Des médiateurs de l'Union africaine attendus la semaine dernière au Gabon ne sont pas allés dans ce pays pour "des raisons de calendrier", selon le ministre gabonais des Affaires étrangères, Emmanuel Isozet Ngondet.