Guy Nzouba Ndama a démissionné de manière fracassante de son poste de président de l'Assemblée nationale, il y a un an. Devenu allié politique de Jean Ping, il a annoncé récemment que Les démocrates, son parti, participeront à ces élections.
Ce nouveau report est, pour lui, un calcul machiavélique du pouvoir. « La Cour constitutionnelle est instrumentalisée pour servir les desseins, et du président, et du gouvernement. Le cas de force majeure évoqué ne tient pas la route parce que le gouvernement avait tout le loisir d’organiser son dialogue en tenant compte du délai qui avait été fixé par la Cour », juge-t-il.
La majorité présidentielle, qui attendait ce nouveau report, exulte. Guy Christian Mavioga, son porte-parole : « Nous disons que la décision est une bonne décision, mais nous aurions même souhaité que cela soit reporté au-delà du mois d’avril 2018 ».
Les députés actuels, dont le mandat a pris fin en décembre 2016, resteront donc en poste encore quinze mois. Le noyau dur de la galaxie de Jean Ping continue d'entretenir un flou total sur sa participation ou pas à ce scrutin.
-
Les cas de Mpox augmentent de plus de 500% en Afrique, touchant 19 pays (CDC Afrique)
-
Présidentielle américaine: les accusations de fraudes électorales mettent les assesseurs sous pression
-
Tchad: l'armée accusée d'avoir tué des dizaines de pêcheurs du Borno lors des représailles contre Boko Haram
-
Au Niger, des proches de Bazoum et des chefs rebelles inscrits dans un fichier sécuritaire
-
Crimes contre des journalistes: des cas toujours recensés au Mali et au Burkina Faso