« Gabonaises, Gabonais, je vous appelle à participer massivement à ce référendum, car notre seul ennemi est l'abstention ». En lançant cet appel, le président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema joue gros. Le référendum est le premier rendez-vous électoral pour les militaires au pouvoir. Le projet de Constitution ne fait pas l’unanimité.
« Dynamique unitaire s'est toujours battu pour un Gabon des institutions fortes. Or, le projet garantit un homme fort à la tête du pays et non des institutions fortes », dit, par exemple, Roger Abessolo, le président de Dynamique unitaire, puissant syndicat des travailleurs. Et plusieurs autres personnalités politiques appellent également à voter « non ».
Pas d’effervescence en ce premier jour de campagne
En revanche, les appels à voter « oui » se multiplient, comme Florentin Moussavou, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale : « Voter oui massivement, parce que c'est l'avenir du pays qui est en jeu. Cette Constitution constitue une des clés majeures pour permettre au Gabon de réaliser un saut qualitatif vers l’avenir. »
Il n’y a en tout cas pas eu d’effervescence en ce premier jour de campagne. Le pouvoir gabonais a dépêché plusieurs missions à l’intérieur du pays pour un travail d’explication du texte auprès des populations.
« Dynamique unitaire s'est toujours battu pour un Gabon des institutions fortes. Or, le projet garantit un homme fort à la tête du pays et non des institutions fortes », dit, par exemple, Roger Abessolo, le président de Dynamique unitaire, puissant syndicat des travailleurs. Et plusieurs autres personnalités politiques appellent également à voter « non ».
Pas d’effervescence en ce premier jour de campagne
En revanche, les appels à voter « oui » se multiplient, comme Florentin Moussavou, le troisième vice-président de l’Assemblée nationale : « Voter oui massivement, parce que c'est l'avenir du pays qui est en jeu. Cette Constitution constitue une des clés majeures pour permettre au Gabon de réaliser un saut qualitatif vers l’avenir. »
Il n’y a en tout cas pas eu d’effervescence en ce premier jour de campagne. Le pouvoir gabonais a dépêché plusieurs missions à l’intérieur du pays pour un travail d’explication du texte auprès des populations.