Aboubacarr Saidykhan, journaliste indépendant, avait déjà été arrêté il y a deux ans. Quant à Baboucarr Ceesay, collaborateur du Daily News, il est l'un des responsables du syndicat de la presse gambien, le GPU. Le directeur de ce syndicat, Gibairu Janneh, ignore les motifs de l'arrestation de ses confrères ; il a tenté en vain de les rencontrer.
Gibairu Janneh dénonce les manoeuvres d'intimidations dont sont de plus en plus victimes les journalistes en Gambie : « La liberté de la presse est menacée en Gambie, en raison de l'environnement légal, qui restreint la marge de manoeuvre des journalistes, et on assiste actuellement à une augmentation du nombre de journalistes arrêtés pour avoir publié de fausses informations. »
Le média en ligne gambien Kibaroo et l'AFP, qui citent des souces policières, indiquent que les journalistes ont été arrêtés car ils souhaitaient organiser une manifestation pour dénoncer les exécutions récentes de condamnés à mort en Gambie. Banjul affirme avoir exécuté neuf condamnés à la fin du mois d'août 2012, suscitant un tollé au sein de la communauté internationale. Le président Yayah Jammeh le mois dernier avait affirmé dans un discours que tous les condamnés à mort en Gambie seraient exécutés avant la mi-septembre.
avec RFI
Gibairu Janneh dénonce les manoeuvres d'intimidations dont sont de plus en plus victimes les journalistes en Gambie : « La liberté de la presse est menacée en Gambie, en raison de l'environnement légal, qui restreint la marge de manoeuvre des journalistes, et on assiste actuellement à une augmentation du nombre de journalistes arrêtés pour avoir publié de fausses informations. »
Le média en ligne gambien Kibaroo et l'AFP, qui citent des souces policières, indiquent que les journalistes ont été arrêtés car ils souhaitaient organiser une manifestation pour dénoncer les exécutions récentes de condamnés à mort en Gambie. Banjul affirme avoir exécuté neuf condamnés à la fin du mois d'août 2012, suscitant un tollé au sein de la communauté internationale. Le président Yayah Jammeh le mois dernier avait affirmé dans un discours que tous les condamnés à mort en Gambie seraient exécutés avant la mi-septembre.
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