Un officiel gambien au cœur de l’Etat annonce avoir eu écho d’informations qui font état de la présence en République islamique de Mauritanie de deux cent cinquante (250) éléments des Forces de Défense et de Sécurité gambiennes déserteurs.
Ces soldats, poursuit l’interlocuteur de nos confrères du journal «Enquête», seraient en relation avec l’ancien président Jammeh et ses proches réfugiés avec lui en Guinée Equatoriale.
Difficilement contraints de quitter le pouvoir après vingt (20) ans de règne sans partage, ils «envisagent de déstabiliser» le pays.
La même source qui parle de missions effectuées par les généraux Souleiman Badge et Ansumana Tamba en Guinée et en Guinée Bissau où seraient d’autres partisans du président déchu, relève qu’il est également signalé la présence d’anciens «Jungullers» (escadrons de la mort de Jammeh) dans ces pays.
«Compte tenu de la possibilité de jonction avec les partisans de l’ancien président resté dans les Armées à Figni-Kombo et dans l’Administration et des liens avérés avec la faction de Salif Sadio du MFDC, il y a lieu d’adopter une posture de vigilance parce que, explique un ministre gambien, cette menace ne vise pas que son pays.
Le 15 juin dernier, à Dakar, lors de la visite de son homologue français, Jean Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye avait tiré sur la sonnette d’alarme en ces termes : «La Gambie fait face à un risque réel de déstabilisation». Avant d’exhorter la France à continuer la collaboration afin d’assister la Gambie dans la réforme du secteur de la Défense.
Ces soldats, poursuit l’interlocuteur de nos confrères du journal «Enquête», seraient en relation avec l’ancien président Jammeh et ses proches réfugiés avec lui en Guinée Equatoriale.
Difficilement contraints de quitter le pouvoir après vingt (20) ans de règne sans partage, ils «envisagent de déstabiliser» le pays.
La même source qui parle de missions effectuées par les généraux Souleiman Badge et Ansumana Tamba en Guinée et en Guinée Bissau où seraient d’autres partisans du président déchu, relève qu’il est également signalé la présence d’anciens «Jungullers» (escadrons de la mort de Jammeh) dans ces pays.
«Compte tenu de la possibilité de jonction avec les partisans de l’ancien président resté dans les Armées à Figni-Kombo et dans l’Administration et des liens avérés avec la faction de Salif Sadio du MFDC, il y a lieu d’adopter une posture de vigilance parce que, explique un ministre gambien, cette menace ne vise pas que son pays.
Le 15 juin dernier, à Dakar, lors de la visite de son homologue français, Jean Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mankeur Ndiaye avait tiré sur la sonnette d’alarme en ces termes : «La Gambie fait face à un risque réel de déstabilisation». Avant d’exhorter la France à continuer la collaboration afin d’assister la Gambie dans la réforme du secteur de la Défense.
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