Les détenus, sans être formellement inculpés, n’ont pas la possibilité de parler avec leurs proches ni avec un avocat. Pendant plusieurs jours, ils étaient enfermés dans une cellule sans lumière et menacés de viol pour leur faire confesser leur homosexualité, a apprisAmnesty International. Ce qui constitue une forme de torture pour l'ONG.
Cette vague d'arrestations intervient dans un contexte où l’Assemblée nationale gambienne a voté en août dernier une loi qui condamne à la prison à perpétuité les actes homosexuels. Plusieurs personnes, craignant d’être soupçonnées d’homosexualité, ont déjà fui la Gambie de peur d’être arrêtées.
François Patuel, chargé de campagnes d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Ouest, espère qu’une nouvelle résolution de la Commission africaine va forcer les autorités gambiennes à cesser leurs opérations homophobes.