79 personnes ont été blessées tandis que 500 étudiants ont réussi à s’enfuir. Anne Soy, correspondante de la BBC sur place, précise que les familles des proches sont attendues aujourd’hui pour identifier les corps des victimes.
La plupart des étudiants de l’université de Garissa viennent d’autres régions du Kenya et beaucoup de corps vont être rapatriés à la capitale kényane Nairobi.
Les chrétiens pris pour cibles
Selon des témoins sur place, les assaillants ont pris pour cibles des étudiants chrétiens. Ils sont arrivés à l’aube sur le campus et en criant « Nous sommes Al-Shabab » et en tirant des coups de feu.
Eric Wekesa, étudiant à l’université de Garissa, a dit à Reuters qu’il a entendu les assaillants dire « Nous sommes là pour tuer ou être tués. »
« Le gouvernement kényan ne se laissera pas intimider par les terroristes qui ont choisi de tuer des innocents pour humilier le gouvernement », a ajouté le ministre kényan de l'Intérieur Joseph Nkaissery vendredi matin.
Réactions internationales
La France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni condamnent l’attaque de l’université de Garissa.
« La France se tient aux côtés des autorités et du peuple kenyans dans la lutte contre le terrorisme. », précise le ministère français des Affaires étrangères.
L’ambassade des Etats-Unis au Kenya a dénoncé une attaque « lâche ».
Le ministre britannique dédié à l’Afrique, James Duddridge, a déclaré qu’il « ne pouvait pas y avoir de place pour ces actes de violence dans nos sociétés. Le Royaume-Uni va continuer à soutenir le Kenya dans sa lutte contre le terrorisme et dans ses efforts pour amener les responsables de cet acte barbare devant la justice. »