Pour exiger la tenue de deux sessions, des étudiants avaient entamé une grève. Aujourd’hui face à la presse, le Recteur apporte que : « des étudiants sont entrés dans les salles d’examens par la violence, déchirés des copies et renversés des table-bancs, empêchant du coup, le déroulement normal des examens dans les différentes UFR ».
Considérant que de pareils actes ne seront pas tolérés par l’Université, le Professeur Niane apporte ces précisions « Les étudiants sont libres, individuellement ou collectivement de suivre ou de ne pas suivre les enseignements dispensés dans les Facultés, les UFR des Universités. Cependant le défaut d’assiduité aux enseignements obligatoires peut faire l’objet de sanctions. Lorsque les étudiants par suite d’une décision concertée, ils ne peuvent, à l’aide de violence, menaces ou manœuvres porter atteinte à l’ordre public, au fonctionnement régulier des institutions universitaires ou au libre exercice par d’autres étudiants de toutes activités universitaires. Toute infraction aux dispositions du présent peut aller jusqu’à l’exclusion définitive, sous préjudice de poursuites pénales ».
Le Recteur a réaffirmé le maintien des forces de l’ordre dans le campus pour permettre aux étudiants non-grévistes de faire correctement leurs examens de même il a révélé que « 4 étudiants incriminés dans les actes de violences seront traduits devant la commission de discipline ce 29 juillet ».