« Il y a eu de la pluie à 2 heures du matin », explique Asma. Et depuis, le déluge s’abat sur Gaza. « Il fait trop froid », ajoute-t-elle. Car sans électricité, il n'y a donc pas de chauffage. Asma et ses parents sont toujours dans leur maison à Khan Younès, mais à Gaza, tous n’ont pas cette chance.
La majeure partie de la population est démunie, sous des tentes, faites de bâches en plastique et de couvertures. Les pieds dans l’eau et dans la boue, avec un système d’assainissement défaillant, éprouvé par les guerres à répétition. Les poubelles ne sont quasiment plus ramassées depuis des semaines, et bouchent les canalisations en partie détruites par les frappes.
Le chapitre le plus sombre de l'histoire des Palestiniens depuis 1948
« Cette guerre m’a endurcie », dit Asma. Mais Gaza a presque toujours été un enfer et elle ne souhaite pas y vivre : « Je suis plus forte, mais je rêve de quitter Gaza. Même avant la guerre, je rêvais de quitter Gaza, d’avoir un travail ailleurs, d’avoir une autre vie hors de Gaza. »
Bombardements, privations d’eau et de nourriture, maladies et désormais l’hiver qui s’installe. À cela s'ajoutent maintenant le froid et les inondations. « Les Palestiniens sont confrontés au chapitre le plus sombre de leur histoire depuis 1948 », dit Philippe Lazzarini, patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA),
La majeure partie de la population est démunie, sous des tentes, faites de bâches en plastique et de couvertures. Les pieds dans l’eau et dans la boue, avec un système d’assainissement défaillant, éprouvé par les guerres à répétition. Les poubelles ne sont quasiment plus ramassées depuis des semaines, et bouchent les canalisations en partie détruites par les frappes.
Le chapitre le plus sombre de l'histoire des Palestiniens depuis 1948
« Cette guerre m’a endurcie », dit Asma. Mais Gaza a presque toujours été un enfer et elle ne souhaite pas y vivre : « Je suis plus forte, mais je rêve de quitter Gaza. Même avant la guerre, je rêvais de quitter Gaza, d’avoir un travail ailleurs, d’avoir une autre vie hors de Gaza. »
Bombardements, privations d’eau et de nourriture, maladies et désormais l’hiver qui s’installe. À cela s'ajoutent maintenant le froid et les inondations. « Les Palestiniens sont confrontés au chapitre le plus sombre de leur histoire depuis 1948 », dit Philippe Lazzarini, patron de l'agence de l'ONU pour les réfugiés de Palestine (UNRWA),