Le Conseil de sécurité des Nations unies, réunis dans la nuit de dimanche à lundi à New York, a adopté à l'unanimité une déclaration appelant à « un cessez-le-feu immédiat et sans condition » à Gaza. Les quinze pays membres du Conseil de sécurité demandent aux belligérants « d'appliquer pleinement » ce cessez-le-feu pendant la période de la fête de l'Aïd el-Fitr « et au-delà ».
Dimanche, le président américain a mis tout son poids dans la balance. Le message de Barack Obama est on ne peut plus clair. Il a demandé une « trêve humanitaire immédiate et sans condition », lors d'un entretien téléphonique avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, sur les bases de l’arrêt des hostilités de la précédente opération israélienne à Gaza, Pilier de défense en novembre 2012, rapporte le correspondant de RFI à Jérusalem, Michel Paul.
C’est un « besoin stratégique », a souligné le président américain, ajoutant que tout règlement devra inclure le désarmement du Hamas et des autres organisations palestiniennes à Gaza. Le but, cette fois est l’obtention d’un cessez-le-feu stable et durable entre Israël et le Hamas.
La crise est ouverte entre Israël et les Etats-Unis. Le ministre de l’habitat, Uri Ariel a demandé à Barack Obama de laisser Israël tranquille. « Occupez-vous de la Syrie et nous prendrons soin de nous même », a-t-il déclaré. De source militaire israélienne, on indique que l’armée continue de neutraliser les tunnels à Gaza. Une activité opérationnelle qui prendra encore plusieurs jours en raison de sa complexité technique. En attendant, l’armée est prête à toute éventualité, cessez-le-feu ou renforcement de l’offensive militaire.
Source : Rfi.fr
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