Le Général Moussa Fall se retrouve de nouveau dans une situation délicate. Après la plainte déposée par l'officier de Gendarmerie et ancien Commandant du deuxième escadron de la garde présidentielle, Ibrahima Dramé, c'est au tour de l'ancien gendarme auxiliaire au Cabinet du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, El Hadji Malick Niang, de porter plainte contre lui pour abus d'autorité, arrestation arbitraire, torture, falsification de documents officiels et radiation abusive.
Dans une lettre, dont PressAfrik a eu connaissance, l'ancien gendarme porte plainte avec constitution de partie civile contre le Général Moussa Fall. Ainsi, sont exposés les principaux griefs reprochés au Général Fall :
-Arrestation arbitraire, en violation des articles 9 et 12 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ratifiée par le Sénégal.
-Abus d'autorité et violences volontaires, en violation des articles 276 et suivants du Code pénal sénégalais.
-Torture et traitement inhumain et dégradant, en contravention avec l'article 295-1 du Code pénal sénégalais, reprenant les dispositions de la Convention contre la torture.
-Falsification de documents officiels et usage de faux, réprimés par l'article 137 du Code pénal sénégalais.
-Radiation illégale, en violation du droit à un procès équitable garanti par l'article 96 de la Constitution sénégalaise et des principes fondamentaux du droit disciplinaire militaire.
Dans l'exposé des faits, qui ont conduit à cette plainte, l'ancien gendarme raconte d'abord qu'il avait lancé une cagnotte pour soutenir Mohamed Tony Ka, blessé lors des manifestations de 2021. Selon M. Niang, cette cagnotte n'a généré que deux contributions : "4000 FCFA que j'ai personnellement versés, et 3000 FCFA apportés par un ami proche", a-t-il précisé.
De plus, poursuit l'ancien gendarme, "après avoir consulté certains supérieurs, ces derniers m'ont conseillé d'annuler cette initiative, qui ne relevait pas de mes prérogatives en tant que militaire. J'ai obtempéré et renoncé immédiatement au projet. Cependant, le Général Moussa Fall m'a poursuivi, m'accusant injustement de détournement de fonds." L'ancien gendarme estime que ce harcèlement serait en partie motivé par des raisons politiques. En 2018, bien avant son enrôlement dans les rangs de la Gendarmerie, il faisait partie de ceux qui avaient accueilli le Président de PASTEF, M. Ousmane Sonko, à Taïba Niassene. Cette rencontre, selon lui, avait été immortalisée par une photo partagée sur son compte Facebook. Après son intégration à la Gendarmerie, il a pris ses distances avec ce Parti. Dans un contexte de chasse aux militants de PASTEF, le Général Fall aurait exploité cette situation contre lui.
Par ailleurs, dans sa plainte, M. Niang relate que "le 19 juillet 2021, des agents de la Gendarmerie de Nioro ont mené une intervention brutale à mon domicile familial, à 23 heures. Ce raid nocturne a semé la panique parmi ma famille et mes voisins. J'ai été menotté, les mains dans le dos, conduit dans un lieu inconnu, puis transporté de brigade en brigade jusqu'à Dakar, dans des conditions inhumaines et humiliantes". Selon ses dires, une fois arrivé à Dakar, sans avoir été auditionné, "sur ordre du Général Moussa Fall, un procès-verbal falsifié a été rédigé. J'ai été contraint, sous pression, de le signer contre mon consentement. J'ai ensuite été déféré devant le Tribunal civil de Dakar, bien que seul un tribunal militaire ait été compétent pour traiter mon dossier".
La détention de l'ancien gendarme a duré six mois. Il considère cette incarcération comme "injuste" et accuse le Général Moussa Fall d'être à l'origine de sa radiation, survenue dix jours avant sa libération.
Dans une lettre, dont PressAfrik a eu connaissance, l'ancien gendarme porte plainte avec constitution de partie civile contre le Général Moussa Fall. Ainsi, sont exposés les principaux griefs reprochés au Général Fall :
-Arrestation arbitraire, en violation des articles 9 et 12 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ratifiée par le Sénégal.
-Abus d'autorité et violences volontaires, en violation des articles 276 et suivants du Code pénal sénégalais.
-Torture et traitement inhumain et dégradant, en contravention avec l'article 295-1 du Code pénal sénégalais, reprenant les dispositions de la Convention contre la torture.
-Falsification de documents officiels et usage de faux, réprimés par l'article 137 du Code pénal sénégalais.
-Radiation illégale, en violation du droit à un procès équitable garanti par l'article 96 de la Constitution sénégalaise et des principes fondamentaux du droit disciplinaire militaire.
Dans l'exposé des faits, qui ont conduit à cette plainte, l'ancien gendarme raconte d'abord qu'il avait lancé une cagnotte pour soutenir Mohamed Tony Ka, blessé lors des manifestations de 2021. Selon M. Niang, cette cagnotte n'a généré que deux contributions : "4000 FCFA que j'ai personnellement versés, et 3000 FCFA apportés par un ami proche", a-t-il précisé.
De plus, poursuit l'ancien gendarme, "après avoir consulté certains supérieurs, ces derniers m'ont conseillé d'annuler cette initiative, qui ne relevait pas de mes prérogatives en tant que militaire. J'ai obtempéré et renoncé immédiatement au projet. Cependant, le Général Moussa Fall m'a poursuivi, m'accusant injustement de détournement de fonds." L'ancien gendarme estime que ce harcèlement serait en partie motivé par des raisons politiques. En 2018, bien avant son enrôlement dans les rangs de la Gendarmerie, il faisait partie de ceux qui avaient accueilli le Président de PASTEF, M. Ousmane Sonko, à Taïba Niassene. Cette rencontre, selon lui, avait été immortalisée par une photo partagée sur son compte Facebook. Après son intégration à la Gendarmerie, il a pris ses distances avec ce Parti. Dans un contexte de chasse aux militants de PASTEF, le Général Fall aurait exploité cette situation contre lui.
Par ailleurs, dans sa plainte, M. Niang relate que "le 19 juillet 2021, des agents de la Gendarmerie de Nioro ont mené une intervention brutale à mon domicile familial, à 23 heures. Ce raid nocturne a semé la panique parmi ma famille et mes voisins. J'ai été menotté, les mains dans le dos, conduit dans un lieu inconnu, puis transporté de brigade en brigade jusqu'à Dakar, dans des conditions inhumaines et humiliantes". Selon ses dires, une fois arrivé à Dakar, sans avoir été auditionné, "sur ordre du Général Moussa Fall, un procès-verbal falsifié a été rédigé. J'ai été contraint, sous pression, de le signer contre mon consentement. J'ai ensuite été déféré devant le Tribunal civil de Dakar, bien que seul un tribunal militaire ait été compétent pour traiter mon dossier".
La détention de l'ancien gendarme a duré six mois. Il considère cette incarcération comme "injuste" et accuse le Général Moussa Fall d'être à l'origine de sa radiation, survenue dix jours avant sa libération.