Le rassemblement commence par des embrassades entre les quelques centaines de rescapées réunies dans la salle. Un moment important pour Joséphine Murebwayire, 71 ans et survivante du génocide.
« C’est une période qui me rappelle que je suis toujours en vie et que je dois vivre pour ceux qui sont partis. En tant que mère qui a perdu tous ses enfants, qui a tellement souffert, si je suis encore en vie, je dois aider les autres à vivre aussi. Je dois aider les autres à être résilientes », affirme-t-elle.
Solidarité
La solidarité entre rescapées est mise au premier plan pour que personne n’affronte seule la période de commémorations. Une minute de silence est respectée.
« Avega a trouvé bon de rassembler les membres, de se souvenir et de voir ensemble la période que nous allons traverser pour qu’on ne se laisse pas entraîner par le traumatisme. Il faut qu’on commence la période avec de la force », explique Valerie Mukabayire, l’ancienne présidente d’Avega.
« Résilientes »
Les rescapées prient pour les disparus et pour trouver la force de traverser cette période. Pendant les 100 jours de commémorations, le groupe s’engage à veiller les uns sur les autres. « On se rend des visites, surtout quand on sait qu’il y a quelqu’un de plus faible que les autres. On se rappelle tout ce qui s’est passé, comment on était juste après le génocide et comment on a été résilientes ! C’est une période très spéciale », raconte Valérie Mukabayire.
Plus d’un quart des rescapés du génocide souffre encore de stress post-traumatique majeur. Des symptômes souvent amplifiés pendant les commémorations.
« C’est une période qui me rappelle que je suis toujours en vie et que je dois vivre pour ceux qui sont partis. En tant que mère qui a perdu tous ses enfants, qui a tellement souffert, si je suis encore en vie, je dois aider les autres à vivre aussi. Je dois aider les autres à être résilientes », affirme-t-elle.
Solidarité
La solidarité entre rescapées est mise au premier plan pour que personne n’affronte seule la période de commémorations. Une minute de silence est respectée.
« Avega a trouvé bon de rassembler les membres, de se souvenir et de voir ensemble la période que nous allons traverser pour qu’on ne se laisse pas entraîner par le traumatisme. Il faut qu’on commence la période avec de la force », explique Valerie Mukabayire, l’ancienne présidente d’Avega.
« Résilientes »
Les rescapées prient pour les disparus et pour trouver la force de traverser cette période. Pendant les 100 jours de commémorations, le groupe s’engage à veiller les uns sur les autres. « On se rend des visites, surtout quand on sait qu’il y a quelqu’un de plus faible que les autres. On se rappelle tout ce qui s’est passé, comment on était juste après le génocide et comment on a été résilientes ! C’est une période très spéciale », raconte Valérie Mukabayire.
Plus d’un quart des rescapés du génocide souffre encore de stress post-traumatique majeur. Des symptômes souvent amplifiés pendant les commémorations.
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