Sur la vingtaine de plaintes déposées à Paris par le collectif de parties civiles pour le Rwanda, c'est la première fois qu'un dossier va aussi loin. Si les juges d'instruction du pôle « crime contre l'humanité » à Paris suivent les réquisitions du parquet, Pascal Simbikangwa pourrait bien être le premier Rwandais jugé en France pour son rôle dans le génocide.
Ce quinquagénaire avait été interpellé, il y a 5 ans à Mayotte, dans une affaire de faux papiers. On s'était ensuite aperçu qu'il était recherché par Interpol. Depuis, il a été transféré dans une prison de métropole, et inculpé pour son rôle présumé dans le génocide de 1994.
Aujourd'hui, le parquet de Paris l'accuse formellement de complicité de génocide et crimes contre l'humanité commis à Kigali et Gisenyi notamment et veut le faire juger.
D'après le parquet, l'enquête a montré que ce militaire en fauteuil roulant depuis un accident en 1986 avait été proche des plus extrémistes des Hutus. Entré dans les services de renseignements du président Habyarimana en 1988, Pascal Simbikangwa a fait partie des suspects les plus recherchés par le Rwanda qui l'accuse notamment d'avoir organisé les milices inter-ahamwés à Kigali.
Alain Gauthier, le président du collectif des parties civiles pour le Rwanda, est à l’origine de nombreuses plaintes. Il se dit satisfait que les choses bougent enfin.
Source : Rfi.fr
Ce quinquagénaire avait été interpellé, il y a 5 ans à Mayotte, dans une affaire de faux papiers. On s'était ensuite aperçu qu'il était recherché par Interpol. Depuis, il a été transféré dans une prison de métropole, et inculpé pour son rôle présumé dans le génocide de 1994.
Aujourd'hui, le parquet de Paris l'accuse formellement de complicité de génocide et crimes contre l'humanité commis à Kigali et Gisenyi notamment et veut le faire juger.
D'après le parquet, l'enquête a montré que ce militaire en fauteuil roulant depuis un accident en 1986 avait été proche des plus extrémistes des Hutus. Entré dans les services de renseignements du président Habyarimana en 1988, Pascal Simbikangwa a fait partie des suspects les plus recherchés par le Rwanda qui l'accuse notamment d'avoir organisé les milices inter-ahamwés à Kigali.
Alain Gauthier, le président du collectif des parties civiles pour le Rwanda, est à l’origine de nombreuses plaintes. Il se dit satisfait que les choses bougent enfin.
Source : Rfi.fr