L’incidence du personnel de l'Office National de l'Assainissement du Sénégal (ONAS) sur les charges est énorme. Les contrats de prestations sont reconduits d’année en année sans tenir compte des besoins de l’Office. D'ailleurs la Cour des Comptes dans rapport sur la période 2012-2017, constate que le personnel dit prestataire représente plus de 70% du personnel utilisé par l’ONAS.
Les abus constatés peuvent s’illustrer par les contrats de prestations signées par l’ancien DG, Alioune Badara DIOP pour 3 agents basés à Saint –Louis sans indication de tâches à exécuter avec un salaire mensuel de 500 000 FCFA.
Dans leur contrat, il est mentionné que « M. D. exécute ses prestations de conseiller spécial chargé des administrations locales zone 2 en collaboration avec la Direction générale et en toute indépendance et conserve la liberté d’organiser et de développer son travail et toute activité propre à rentabiliser celle de l’ONAS. Il donne la garantie que la dite prestation et qu’aucun secret découvert dans le cadre de ce contrat ne sera révélé ».
Au moment de la finalisation de ce rapport M. DIEYE continue toujours de bénéficier de son contrat. Ce type de contrat ne constitue que la face visible de l’iceberg, du gaspillage des ressources par le recrutement de centaines de personnes sans aucun rapport avec les besoins de l’ONAS.
La recherche de l’efficacité dans la gestion des ressources humaines aussi bien sur plan quantitatif que qualitatif est un impératif pour la performance de l’ONAS.
Sur ce point, le Directeur général précise que DIEYE et DIENG avaient des contrats en bonne et dûe forme signés. Une cessation des paiements pouvait constituer une rupture abusive du contrat et exposer l’ONAS à des poursuites.
La Cour rappelle que même si les concernés avaient des « contrats en bonne et dûe forme », le paiement de leurs rémunérations est assujetti à la réalisation de prestations. Ce qui n’est pas le cas en l’espèce.
Une croissance fulgurante de la masse salariale
La masse salariale représente en moyenne 25% des charges d’exploitation de l’ONAS avec un taux de croissance global de 98,55% entre 2012 et 2017, passant de 2 204 027 868 à 4375 839 336 FCFA et un taux de croissance annuel moyen de 15% tel qu’illustré par le tableau ci-après.
Les abus constatés peuvent s’illustrer par les contrats de prestations signées par l’ancien DG, Alioune Badara DIOP pour 3 agents basés à Saint –Louis sans indication de tâches à exécuter avec un salaire mensuel de 500 000 FCFA.
Dans leur contrat, il est mentionné que « M. D. exécute ses prestations de conseiller spécial chargé des administrations locales zone 2 en collaboration avec la Direction générale et en toute indépendance et conserve la liberté d’organiser et de développer son travail et toute activité propre à rentabiliser celle de l’ONAS. Il donne la garantie que la dite prestation et qu’aucun secret découvert dans le cadre de ce contrat ne sera révélé ».
Au moment de la finalisation de ce rapport M. DIEYE continue toujours de bénéficier de son contrat. Ce type de contrat ne constitue que la face visible de l’iceberg, du gaspillage des ressources par le recrutement de centaines de personnes sans aucun rapport avec les besoins de l’ONAS.
La recherche de l’efficacité dans la gestion des ressources humaines aussi bien sur plan quantitatif que qualitatif est un impératif pour la performance de l’ONAS.
Sur ce point, le Directeur général précise que DIEYE et DIENG avaient des contrats en bonne et dûe forme signés. Une cessation des paiements pouvait constituer une rupture abusive du contrat et exposer l’ONAS à des poursuites.
La Cour rappelle que même si les concernés avaient des « contrats en bonne et dûe forme », le paiement de leurs rémunérations est assujetti à la réalisation de prestations. Ce qui n’est pas le cas en l’espèce.
Une croissance fulgurante de la masse salariale
La masse salariale représente en moyenne 25% des charges d’exploitation de l’ONAS avec un taux de croissance global de 98,55% entre 2012 et 2017, passant de 2 204 027 868 à 4375 839 336 FCFA et un taux de croissance annuel moyen de 15% tel qu’illustré par le tableau ci-après.
Cette situation s’explique par l’importance des nouveaux recrutements, le recours abusif au personnel intérimaire et le taux d’encadrement élevé qui accentue l’octroi d’indemnités.
La Cour recommande au Directeur général de : - prendre les dispositions idoines pour une adéquation entre le personnel et les besoins de l’ONAS notamment au travers d’une rationalisation.
La Cour recommande au Directeur général de : - prendre les dispositions idoines pour une adéquation entre le personnel et les besoins de l’ONAS notamment au travers d’une rationalisation.
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