Injustice, corruption, marasme économique, banditisme, violences et trafic de drogue n’ont été que les maux qui ont miné les dix ans de la gestion catastrophique du général-président déchu. Désormais, le pays est au bord du gouffre. Cet homme politique séjourne allègrement, dit-on, au Sénégal laissant ses compatriotes dans le doute depuis la prise du pouvoir par le capitaine Amadou Haya Sanogo et ses acolytes. En effet, depuis le 22 mars 2012, le pays entier peine à sortir d’un coma de plus de dix ans de gestion totalitaire durant lesquels des affaires ont été gérées de façon laxiste.
Il n’est un secret pour personne, sous le règne d’ATT, les multinationales avaient pris au Mali de mauvaises habitudes. Il leur suffisait de verser des dessous-de-table pour arriver à leurs fins. Il en est de même pour certains commerçants qui ont abusé de leur monopole d’importation de certaines denrées. Le marché de gré à gré avec les clans familiaux était le lot quotidien, pendant ce temps, le bas peuple végétait dans la pauvreté totale. Des terrains, des villas, des grosses cylindrées appartenant à l’Etat étaient accaparés par les anciens dignitaires.
Le pays était devenu un haut lieu de trafics et de rackets en tous genres. Les hauts gradés de l’armée n’étaient pas épargnés de cette dérive dont l’homme, connu sous le vocable ATT, était au cœur de tous les scandales.
La question du nord ayant aggravé la situation, le capitaine Amadou Haya Sanogo en profitera, dans la confusion la plus totale, pour fomenter son coup d’Etat qui, de toute évidence, a été improvisée.
Résultat : Sanogo a plongé le pays dans l’impasse avec surtout l’occupation des trois régions du nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal).
Alors qu’il accusait ATT d’être incapable de gérer la crise du nord, voire d’être complice de la situation, Sanogo se révèle aujourd’hui comme le plus incapable et le plus indécis. Et si, aujourd’hui, bon nombre de Maliennes et Maliens commencent à grincer des dents, il ne reste qu’au capitaine Sanogo et à celui qu’il a déchu à répondre devant les tribunaux pour haute trahison et atteinte à l’Etat de droit du peuple malien.
Source : Sud Hebdo
Il n’est un secret pour personne, sous le règne d’ATT, les multinationales avaient pris au Mali de mauvaises habitudes. Il leur suffisait de verser des dessous-de-table pour arriver à leurs fins. Il en est de même pour certains commerçants qui ont abusé de leur monopole d’importation de certaines denrées. Le marché de gré à gré avec les clans familiaux était le lot quotidien, pendant ce temps, le bas peuple végétait dans la pauvreté totale. Des terrains, des villas, des grosses cylindrées appartenant à l’Etat étaient accaparés par les anciens dignitaires.
Le pays était devenu un haut lieu de trafics et de rackets en tous genres. Les hauts gradés de l’armée n’étaient pas épargnés de cette dérive dont l’homme, connu sous le vocable ATT, était au cœur de tous les scandales.
La question du nord ayant aggravé la situation, le capitaine Amadou Haya Sanogo en profitera, dans la confusion la plus totale, pour fomenter son coup d’Etat qui, de toute évidence, a été improvisée.
Résultat : Sanogo a plongé le pays dans l’impasse avec surtout l’occupation des trois régions du nord du Mali (Gao, Tombouctou et Kidal).
Alors qu’il accusait ATT d’être incapable de gérer la crise du nord, voire d’être complice de la situation, Sanogo se révèle aujourd’hui comme le plus incapable et le plus indécis. Et si, aujourd’hui, bon nombre de Maliennes et Maliens commencent à grincer des dents, il ne reste qu’au capitaine Sanogo et à celui qu’il a déchu à répondre devant les tribunaux pour haute trahison et atteinte à l’Etat de droit du peuple malien.
Source : Sud Hebdo