
Dans un post diffusé sur sa page Facebook, l’ancien député affirme que le rapport, élaboré en 2022, ne peut « souffrir de contestation ». « Il a été élaboré sous le régime du Président Macky Sall. Le nouveau régime du Président Diomaye et du Premier ministre Sonko n’a fait que transmettre le dossier à la justice, ce que Macky Sall avait refusé de faire », écrit-il.
Mamadou Lamine Diallo n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président, de véritable « association de prédateurs de la République », dénonçant l’ampleur des détournements supposés. « L’ampleur des détournements de fonds publics est choquante, surtout dans un contexte de confinement généralisé des populations luttant contre la Covid-19. Quel cynisme », s’est-il indigné.
L’économiste et homme politique a également souligné que ses mises en garde passées se confirment aujourd’hui. « Je n’avais pas tort de considérer l’APR comme une association de prédateurs de la République. On y est, en vraie grandeur », a-t-il insisté.
Plus préoccupant encore, selon l'ancien parlementaire, serait l’implication croissante de membres de l’ancien gouvernement. « Le nombre de ministres du gouvernement impliqués, qui va augmenter dans les prochaines semaines, posera inévitablement la question de la responsabilité politique du président Macky Sall et de l’APR », prévient-il.
Il a rappelé que le régime précédent avait pris des mesures exceptionnelles pour centraliser la gestion du fonds Force Covid-19, notamment par la suppression du poste de Premier ministre. « J’avais proposé d’activer la commission des délégations, ils ont refusé », déplore-t-il, pointant du doigt ce qu’il considère comme une dérive institutionnelle grave.
Mamadou Lamine Diallo n’a pas mâché ses mots. Il a qualifié l’Alliance pour la République (APR), le parti de l’ancien président, de véritable « association de prédateurs de la République », dénonçant l’ampleur des détournements supposés. « L’ampleur des détournements de fonds publics est choquante, surtout dans un contexte de confinement généralisé des populations luttant contre la Covid-19. Quel cynisme », s’est-il indigné.
L’économiste et homme politique a également souligné que ses mises en garde passées se confirment aujourd’hui. « Je n’avais pas tort de considérer l’APR comme une association de prédateurs de la République. On y est, en vraie grandeur », a-t-il insisté.
Plus préoccupant encore, selon l'ancien parlementaire, serait l’implication croissante de membres de l’ancien gouvernement. « Le nombre de ministres du gouvernement impliqués, qui va augmenter dans les prochaines semaines, posera inévitablement la question de la responsabilité politique du président Macky Sall et de l’APR », prévient-il.
Il a rappelé que le régime précédent avait pris des mesures exceptionnelles pour centraliser la gestion du fonds Force Covid-19, notamment par la suppression du poste de Premier ministre. « J’avais proposé d’activer la commission des délégations, ils ont refusé », déplore-t-il, pointant du doigt ce qu’il considère comme une dérive institutionnelle grave.
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