"Trente neuf personnes ont été sauvées pour l'instant et envoyées dans plusieurs hôpitaux d'Accra selon la gravité de leurs blessures", a déclaré le commandant de police Patrick Timbillah aux journalistes sur place.
Ce responsable policier a parlé d'"un mort". Mais un autre représentant de la police avait auparavant donné un bilan de trois morts, correspondant aux témoignages recueillis sur place par l'AFP.
Selon la police, une cinquantaine d'employés devait se trouver dans l'établissement au moment du drame.
Un employé a assuré que ce magasin du groupe Melcom (basé au Ghana) n'avait pas encore ouvert ses portes aux clients quand la catastrophe s'est produite.
Des hommes qui travaillaient sur un chantier à proximité ont été appelés en urgence pour aider à fouiller les décombres. "Ils nous ont dit +s'il vous plait, apportez vos outils+", a rapporté l'un d'eux, Camille Moukarzel, tandis que les secouristes déblayaient les ruines et fournissaient des masques à oxygène aux victimes.
Stephen Ansah, employé d'un autre magasin de Melcom, a indiqué qu'il avait parlé avec quelqu'un sous les décombres qui lui avait réclamé de l'eau. "Ils souffrent, la chaleur est intense", a-t-il dit.
Auparavant, des gens affluant sur les lieux avaient tenté de joindre par téléphone les membres de leur famille qui pouvaient être pris au piège des décombres.
"Mon fils va mourir! Allez le chercher pour moi! C'est mon seul fils", criait une dame. Un homme dont le frère était emmené en brancard vers une ambulance criait à son tour: "Il ne peut plus bouger".
Les raisons de la catastrophe n'étaient pas connues, dans l'immédiat, et la police était à la recherche d'indices.
"Tout ça est encore frais," a déclaré la commissaire adjointe Juliana Obeng à l'AFP. "Ils sont en train d'essayer d'atteindre les fondations de l'immeuble. Des ambulances sont dépêchées sur place", a-t-elle ajouté, tandis que des soldats étaient arrivés en renfort.
"J'était en route pour aller à l'école et j'ai tout à coup entendu un grand boum, les gens crier, et j'ai vu le centre commercial s'effondrer", a relaté un témoin, John Owusu.
Suite à cette catastrophe, le président ghanéen John Dramani Mahama a suspendu sa campagne, en vue de l'élection présidentielle du 7 décembre.
"Mes prières vont aux travailleurs, aux clients et aux autres personnes prises dans les décombres de l'immeuble Achimota Melcom qui s'est effondré", a déclaré le chef de l'Etat dans un communiqué, via son compte Twitter.
Un peu plus tard, il a fait savoir (toujours via Twitter) qu'il suspendait "son déplacement de campagne dans le Nord, suite au désastre de Achimota Melcom".
Puis il s'est rendu sur les lieux de ce qu'il a appelé une "tragédie". "Une commission sera mise en place pour examiner la cause de l'accident", a-t-il annoncé, en assurant que les éventuels responsables devraient rendre des comptes.
"J'ai reçu des appels de gouvernements (d'autres pays, ndlr) qui sont prêts à nous aider pour les opérations de secours et j'ai accepté leur offre. Ils viendront quand ce sera nécessaire", a-t-il également assuré.
Le Ghana qui compte 20 millions d'habitants est un gros producteur de cacao et d'or et a commencé à produire du pétrole en 2010. Le pays est vu comme un exemple de stabilité en Afrique de l'Ouest.
Ce responsable policier a parlé d'"un mort". Mais un autre représentant de la police avait auparavant donné un bilan de trois morts, correspondant aux témoignages recueillis sur place par l'AFP.
Selon la police, une cinquantaine d'employés devait se trouver dans l'établissement au moment du drame.
Un employé a assuré que ce magasin du groupe Melcom (basé au Ghana) n'avait pas encore ouvert ses portes aux clients quand la catastrophe s'est produite.
Des hommes qui travaillaient sur un chantier à proximité ont été appelés en urgence pour aider à fouiller les décombres. "Ils nous ont dit +s'il vous plait, apportez vos outils+", a rapporté l'un d'eux, Camille Moukarzel, tandis que les secouristes déblayaient les ruines et fournissaient des masques à oxygène aux victimes.
Stephen Ansah, employé d'un autre magasin de Melcom, a indiqué qu'il avait parlé avec quelqu'un sous les décombres qui lui avait réclamé de l'eau. "Ils souffrent, la chaleur est intense", a-t-il dit.
Auparavant, des gens affluant sur les lieux avaient tenté de joindre par téléphone les membres de leur famille qui pouvaient être pris au piège des décombres.
"Mon fils va mourir! Allez le chercher pour moi! C'est mon seul fils", criait une dame. Un homme dont le frère était emmené en brancard vers une ambulance criait à son tour: "Il ne peut plus bouger".
Les raisons de la catastrophe n'étaient pas connues, dans l'immédiat, et la police était à la recherche d'indices.
"Tout ça est encore frais," a déclaré la commissaire adjointe Juliana Obeng à l'AFP. "Ils sont en train d'essayer d'atteindre les fondations de l'immeuble. Des ambulances sont dépêchées sur place", a-t-elle ajouté, tandis que des soldats étaient arrivés en renfort.
"J'était en route pour aller à l'école et j'ai tout à coup entendu un grand boum, les gens crier, et j'ai vu le centre commercial s'effondrer", a relaté un témoin, John Owusu.
Suite à cette catastrophe, le président ghanéen John Dramani Mahama a suspendu sa campagne, en vue de l'élection présidentielle du 7 décembre.
"Mes prières vont aux travailleurs, aux clients et aux autres personnes prises dans les décombres de l'immeuble Achimota Melcom qui s'est effondré", a déclaré le chef de l'Etat dans un communiqué, via son compte Twitter.
Un peu plus tard, il a fait savoir (toujours via Twitter) qu'il suspendait "son déplacement de campagne dans le Nord, suite au désastre de Achimota Melcom".
Puis il s'est rendu sur les lieux de ce qu'il a appelé une "tragédie". "Une commission sera mise en place pour examiner la cause de l'accident", a-t-il annoncé, en assurant que les éventuels responsables devraient rendre des comptes.
"J'ai reçu des appels de gouvernements (d'autres pays, ndlr) qui sont prêts à nous aider pour les opérations de secours et j'ai accepté leur offre. Ils viendront quand ce sera nécessaire", a-t-il également assuré.
Le Ghana qui compte 20 millions d'habitants est un gros producteur de cacao et d'or et a commencé à produire du pétrole en 2010. Le pays est vu comme un exemple de stabilité en Afrique de l'Ouest.
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