Le onze de départ du Ghana à Brasilia face au Portugal. REUTERS/Ueslei Marcelino
48 heures avant ce match capital, le 24 au soir, la colère des joueurs qui exigent de toucher leurs primes en cash, se transforme en violence. L'entraîneur, Kwessi Appiah, est pris à partie. Kevin-Pince Boateng court lui après, un tesson de bouteille à la main, puis lance une tablette numérique dans sa direction. Au même moment, un second joueur, Sulley Muntari agresse le délégué du ministre des Sports. Dans le plus grand secret, les deux fauteurs de troubles sont exclus de l'équipe. Le lendemain matin, depuis Accra, le président Mahama se plie aux désirs des stars du ballon rond. Un avion quitte la capitale direction le Brésil. A bord, trois millions de dollars.
Source : Rfi.fr
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