Ils sont une cinquantaine à barrer la route de terre qui conduit au camp de réfugiés. Des chants en faveur de Laurent Gbagbo résonnent dans ce petit village ghanéen. Les femmes sont en première ligne face aux policiers, certaines à moitié nues, le visage grimé. La tension est forte. Face aux risques de débordements, la ministre ivoirienne de la Solidarité, Mariatou Koné, a choisi de rebrousser chemin.
Pour ces réfugiés, un retour en Côte d'Ivoire est inenvisageable. L'un d'eux a accepté de nous parler. « Certains réfugiés ont quitté le Ghana pour rentrer en Côte d’Ivoire. Ils sont allés en prison, affirme-t-il. Il faudrait que le président Gbagbo soit libéré et que tous les prisonniers politiques soient aussi libérés. S’il n’y a pas ça, on ne peut pas rentrer chez nous. »
Peur du retour
Cinq ans après la crise post-électorale, le dialogue entre les représentants du gouvernement d'Alassane Ouattara et ces exilés pro-Gbagbo, est impossible ce jour-là. Mais derrière les slogans politiques, ce sont aussi d'autres craintes que les réfugiés expriment, selon Aissatou Ndiaye-Dieng, représentante adjointe du Haut-Commissariat aux réfugiés en Côte d'Ivoire. « La population qui est en exil cherche encore à être rassurée. Beaucoup ont perdu des biens, beaucoup ont perdu leur travail, donc ils sont préoccupés par ce qui les attend au retour », explique-t-elle.
Avec le retour de la paix, le HCR prône désormais le rapatriement auprès des derniers réfugiés. Mais celui-ci ne peut être que volontaire.
Source: Rfi.fr
Pour ces réfugiés, un retour en Côte d'Ivoire est inenvisageable. L'un d'eux a accepté de nous parler. « Certains réfugiés ont quitté le Ghana pour rentrer en Côte d’Ivoire. Ils sont allés en prison, affirme-t-il. Il faudrait que le président Gbagbo soit libéré et que tous les prisonniers politiques soient aussi libérés. S’il n’y a pas ça, on ne peut pas rentrer chez nous. »
Peur du retour
Cinq ans après la crise post-électorale, le dialogue entre les représentants du gouvernement d'Alassane Ouattara et ces exilés pro-Gbagbo, est impossible ce jour-là. Mais derrière les slogans politiques, ce sont aussi d'autres craintes que les réfugiés expriment, selon Aissatou Ndiaye-Dieng, représentante adjointe du Haut-Commissariat aux réfugiés en Côte d'Ivoire. « La population qui est en exil cherche encore à être rassurée. Beaucoup ont perdu des biens, beaucoup ont perdu leur travail, donc ils sont préoccupés par ce qui les attend au retour », explique-t-elle.
Avec le retour de la paix, le HCR prône désormais le rapatriement auprès des derniers réfugiés. Mais celui-ci ne peut être que volontaire.
Source: Rfi.fr
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