Des victimes du glissement de terrain survenu dans la nuit du 1er au 2 mars 2010 sont soignées à l'hopital de Budaka. (photo: Reuters)
Les secours se sont poursuivis durant la nuit. Le nombre de victimes augmente chaque heure, et le bilan devrait encore s’alourdir. Plusieurs villages du district Bududa, sur les contreforts du mont Elgon qui s’élève à plus de 4 000 mètres d’altitude, à la frontière de l’Ouganda et du Kenya, ont été affectés par des glissements de terrain à la suite de fortes pluies ces dernières heures.
Un phénomène très inhabituel en cette saison qui est réputée être une saison sèche dans cette région. Ce sont donc des terres gorgées d’eau qui ont ensevelis les villageois et leur bétail.
Mais la pluie n’est pas la seule responsable. Un habitant de cette région interviewé par une télévision ougandaise, a reconnu le 2 mars, que la pression démographique était importante, et que les paysans cultivaient sans corriger la pente des montagnes.
D’importants glissements de terrains avaient déjà eu lieu dans le district de Bududa en 1997, qui avaient fait quarante-sept victimes et des dizaines de milliers de déplacés.
Source: RFI
Un phénomène très inhabituel en cette saison qui est réputée être une saison sèche dans cette région. Ce sont donc des terres gorgées d’eau qui ont ensevelis les villageois et leur bétail.
Mais la pluie n’est pas la seule responsable. Un habitant de cette région interviewé par une télévision ougandaise, a reconnu le 2 mars, que la pression démographique était importante, et que les paysans cultivaient sans corriger la pente des montagnes.
D’importants glissements de terrains avaient déjà eu lieu dans le district de Bududa en 1997, qui avaient fait quarante-sept victimes et des dizaines de milliers de déplacés.
Source: RFI