Les consultations entre Dioncounda Traoré et les forces vives de la nation malienne auront duré six jours. Les derniers, à être reçu, sont « les syndicats de la presse locale ». Ils ont eu la nette impression, qu’après avoir écouté tout le monde, le président Traoré a une vision nette de ce qu’il faut pour trouver une issue à la crise.
Au sud du pays, il y a le cas de l’actuel Premier ministre Cheik Modibo Diarra. On devrait assez rapidement savoir s’il conserve ou non à son poste. Ensuite, il faudra s'atteler à la création du gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement ne sera pas formé en tenant compte du poids politique de chaque parti à l’Assemblée nationale. Dioncounda Traoré veut mettre sur pied une équipe qu’on pourrait baptisée « équipe d’unité et de reconquête du nord du pays ».
D'ailleurs, concernant le nord du pays, le président Traoré a expliqué à ses interlocuteurs, qu’un des deux vices présidents du Haut conseil d’Etat - qui sera prochainement mis en place pour l’accompagner dans sa mission - s’occupera essentiellement des problèmes de l’armée, et de la stratégie pour reconquérir le septentrion malien, actuellement aux mains des djihadistes. Mais le président malien a aussi ajouté: « Dans sa tâche, l’armée malienne aura besoin du soutien de la communauté internationale. »
La France soutiendra une opération armée des forces africaines au Mali, mais elle n'en prendra pas l'initiative.
Des propos tenus à Lorient par Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense. Selon lui, une intervention est cependant « inévitable ».
Jean Yves Le Drian, ministre français de la Défense
« La France n'a pas à prendre l'initiative militaire au Mali ».
RFI
Au sud du pays, il y a le cas de l’actuel Premier ministre Cheik Modibo Diarra. On devrait assez rapidement savoir s’il conserve ou non à son poste. Ensuite, il faudra s'atteler à la création du gouvernement d’union nationale. Ce gouvernement ne sera pas formé en tenant compte du poids politique de chaque parti à l’Assemblée nationale. Dioncounda Traoré veut mettre sur pied une équipe qu’on pourrait baptisée « équipe d’unité et de reconquête du nord du pays ».
D'ailleurs, concernant le nord du pays, le président Traoré a expliqué à ses interlocuteurs, qu’un des deux vices présidents du Haut conseil d’Etat - qui sera prochainement mis en place pour l’accompagner dans sa mission - s’occupera essentiellement des problèmes de l’armée, et de la stratégie pour reconquérir le septentrion malien, actuellement aux mains des djihadistes. Mais le président malien a aussi ajouté: « Dans sa tâche, l’armée malienne aura besoin du soutien de la communauté internationale. »
La France soutiendra une opération armée des forces africaines au Mali, mais elle n'en prendra pas l'initiative.
Des propos tenus à Lorient par Jean-Yves Le Drian, ministre français de la Défense. Selon lui, une intervention est cependant « inévitable ».
Jean Yves Le Drian, ministre français de la Défense
« La France n'a pas à prendre l'initiative militaire au Mali ».
RFI