Si les péripatéticiennes sont souvent crayonnées comme des personnes de peu de vertu, il y a d’autres personnes qui, actuellement, leur mènent une concurrence fort déloyale au Sénégal. Point besoin de vous creuser les méninges. Dans ce charmant pays des paradoxes, on les désigne pudiquement sous le terme de transhumants. Un nom peu glorieux dont ils s’accommodent pourtant. Et quand certains parmi ces gens de peu de vertu se croient obligés de donner des leçons de bonne conduite ou de délivrer des certificats de virginité à des gens plus valeureux qu’eux, on se dit que, décidément, tout part en vrille dans notre société en déliquescence morale et intellectuelle.
Des individus qui ont mangé à tous les râteliers mais qui ne sont jamais repus. Quand on les éloigne du cercle des décisions, ils font tout pour revenir cirer les bottes du Chef. Leur point commun ? Ce sont de grandes gueules et ont des langues mielleuses sans compter qu’ils sont des spécialistes des contorsions et de la danse du ventre. À l’image de la péripatéticienne abusée, ils ont la langue pendue et peuvent cracher du feu dans une bouche saignante.
Rien ne les différencie donc des catins. Quand ils reviennent dans le cercle du pouvoir, ravalant leurs propres vomissures et toute honte bue, ils se voient plus probes que ceux qui ont gardé leur dignité pour défendre des convictions qui les ont, eux, désertées. Se voulant plus royalistes que le Roi, ils tirent dans tous les sens pour plaire au Prince, et présentent comme de dangereux pyromanes les patriotes qui alertent justement pour que le pays ne s’embrase pas. Voir ce pays tel qu’il est aujourd’hui et dire que tout y marche comme dans le meilleur des mondes, voilà le sommet de la malhonnêteté intellectuelle !
Notre jadis belle démocratie est plus qu’abimée. Voir des gens de grande valeur prendre le chemin de l’exil pour échapper à la répression aveugle d’un pouvoir, nous ramène 63 ans en arrière lorsque de dignes fils du pays prenaient le chemin de l’exil. Pour ceux qui doutaient encore de l’abime dans lequel se trouve la démocratie sénégalaise, l’exil au Mali du jeune greffier Ngagne Demba Touré constitue sans doute la meilleure preuve de ce grand bond en arrière réalisé sous le magistère de l’ancien maoïste Macky Sall !
Par KACCOR, Le Témoin
Des individus qui ont mangé à tous les râteliers mais qui ne sont jamais repus. Quand on les éloigne du cercle des décisions, ils font tout pour revenir cirer les bottes du Chef. Leur point commun ? Ce sont de grandes gueules et ont des langues mielleuses sans compter qu’ils sont des spécialistes des contorsions et de la danse du ventre. À l’image de la péripatéticienne abusée, ils ont la langue pendue et peuvent cracher du feu dans une bouche saignante.
Rien ne les différencie donc des catins. Quand ils reviennent dans le cercle du pouvoir, ravalant leurs propres vomissures et toute honte bue, ils se voient plus probes que ceux qui ont gardé leur dignité pour défendre des convictions qui les ont, eux, désertées. Se voulant plus royalistes que le Roi, ils tirent dans tous les sens pour plaire au Prince, et présentent comme de dangereux pyromanes les patriotes qui alertent justement pour que le pays ne s’embrase pas. Voir ce pays tel qu’il est aujourd’hui et dire que tout y marche comme dans le meilleur des mondes, voilà le sommet de la malhonnêteté intellectuelle !
Notre jadis belle démocratie est plus qu’abimée. Voir des gens de grande valeur prendre le chemin de l’exil pour échapper à la répression aveugle d’un pouvoir, nous ramène 63 ans en arrière lorsque de dignes fils du pays prenaient le chemin de l’exil. Pour ceux qui doutaient encore de l’abime dans lequel se trouve la démocratie sénégalaise, l’exil au Mali du jeune greffier Ngagne Demba Touré constitue sans doute la meilleure preuve de ce grand bond en arrière réalisé sous le magistère de l’ancien maoïste Macky Sall !
Par KACCOR, Le Témoin
Autres articles
-
Abdoulaye Diouf Sarr : « mon nom n'a jamais été cité dans le rapport de la Cour des comptes »
-
Coopération Sénégal-Gambie : La Commission conjointe renaît après 13 ans de pause
-
Loi de Finances Rectificative 2024 : un nouveau déficit et des emprunts élevés, selon Arona Oumar Kane
-
Ministère de l’Intérieur : le budget 2025 arrêté à 204 milliards FCFA
-
Assemblée nationale : les députés en plénière le mardi 24 décembre 2024