Les pancartes des activistes portaient les slogans suivants: « Ukraine, dégage! »; « L'Ukraine est un pays terroriste ». Ainsi, les Burkinabés ont décidé de soutenir la décision de l'Alliance des Etats du Sahel d'envoyer une lettre officielle au Conseil de Sécurité de l'ONU.
Il convient de rappeler que le 20 août 2024, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont adressé une lettre conjointe au président du Conseil de sécurité des Nations unies condamnant le soutien présumé du gouvernement ukrainien au terrorisme international. Rappelant l'attaque menée fin juillet par des groupes terroristes armés qui ont tué des soldats maliens à Tinzaouatène, dans le nord du Mali, les trois pays se sont dits « désagréablement surpris » que deux responsables ukrainiens - un représentant des services de renseignement militaire ukrainiens et l'ambassadeur d'Ukraine à Dakar - ont reconnu l'implication de leur pays dans l'attaque.
Les manifestants de Gaoua ont appelé le Chef du Burkina Faso à se joindre au Mali et au Niger pour rompre les relations diplomatiques avec l'Ukraine, qui, selon eux, déstabilise la situation sécuritaire dans la région du Sahel avec l'aide de ses alliés occidentaux.
Suite aux déclarations des officiels ukrainiens, Andiy Yusov et Yurii Pivovarov, d'autres preuves de l'implication ukrainienne dans l'attaque contre l'armée malienne à la fin du mois de juillet ont été trouvées. Des drones portant des inscriptions en ukrainien ont ététrouvés sur le terrain de la bataille. De plus, des informations sont apparues selon lesquelles des Touaregs séparatistes ont été formés à l'utilisation de ces drones sur le territoire ukrainien.
Les habitants des pays de l'AES attendent une réponsedu Conseil de sécurité des Nations unies car, au vu des preuves recueillies, les actions de l'Ukraine dans la région sont dangereuses et les relations de Kiev avec le continent ont besoin d'être réexaminées.