Ce mardi, les enseignants des écoles conventionnées catholiques de Lubumbashi étaient sur leur lieu de travail mais n’ont pas dispensé les cours aux élèves. Le syndicat national des enseignants des écoles catholiques (Synecat) explique que cet arrêt de travail est un acte de solidarité envers leurs collègues employés par l’État mais jamais payés. Ces enseignants ne recevaient de salaires que des parents, un principe aboli par le chef de l’Etat depuis septembre.
105 000 enseignants sans salaire
Au niveau national, le Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) estime qu’il existerait 105 000 enseignants sans salaire dans tout le pays. Le gouvernement promet de lancer une opération d'identification d’ici au 15 novembre, un préalable avant d’envisager de leur payer un salaire.
Rééquilibrer villes et campagnes
Ce n’est pas le seul motif de grève dans l’ex-Katanga. Le mouvement de protestation touche d’autres territoires en milieu rural. Dans certaines écoles, les enseignants protestent contre la différence de traitement entre ville et campagne. Tous ont perdu la prime des parents. Mais à Kinshasa ou à Lubumbashi, en guise de compensation, un enseignant touche 124 dollars de plus. En milieu rural, ce n’est que 24 dollars. Cécile Tshiyombo, présidente du Syeco assure qu'elle travaille avec le gouvernement afin d’obtenir un rééquilibre.
105 000 enseignants sans salaire
Au niveau national, le Syndicat des enseignants du Congo (Syeco) estime qu’il existerait 105 000 enseignants sans salaire dans tout le pays. Le gouvernement promet de lancer une opération d'identification d’ici au 15 novembre, un préalable avant d’envisager de leur payer un salaire.
Rééquilibrer villes et campagnes
Ce n’est pas le seul motif de grève dans l’ex-Katanga. Le mouvement de protestation touche d’autres territoires en milieu rural. Dans certaines écoles, les enseignants protestent contre la différence de traitement entre ville et campagne. Tous ont perdu la prime des parents. Mais à Kinshasa ou à Lubumbashi, en guise de compensation, un enseignant touche 124 dollars de plus. En milieu rural, ce n’est que 24 dollars. Cécile Tshiyombo, présidente du Syeco assure qu'elle travaille avec le gouvernement afin d’obtenir un rééquilibre.
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