L'écrasante majorité d'entre eux, 5 580, sont passés par les îles de la mer Égée, tandis que 830 ont emprunté la voie terrestre, par la frontière gréco-turque, a précisé l'ONG dans un communiqué. Un enfant sur quatre n'était pas accompagné de sa famille ou d'un tuteur légal, a-t-elle ajouté. L'organisation souligne que c'est, là encore, trois fois plus qu'en 2023.
La situation de ces jeunes non accompagnés est encore plus difficile, car ils n'ont « personne pour leur amener des vêtements, des chaussures ou même un téléphone » quand ils sont en centre de rétention, d'après cette même source. Les mineurs arrivant en Grèce « ne sont pas traités comme des enfants », a dénoncé le directeur Europe de Save The Children, Willy Bergogné, exhortant le pays à mieux les protéger et améliorer leurs conditions de vie. Il a appelé à l'établissement d'un « passage sûr », pour que la Méditerranée ne soit plus un « cimetière pour les enfants ».
Selon Lefteris Papagiannakis, directeur du Conseil grec pour les réfugiés, ces enfants non accompagnés sont livrés à eux-mêmes et font face à des conditions de voyage et d'arrivées particulièrement difficiles. Quand ils arrivent en Grèce, ces derniers sont isolés pendants plusieurs semaines dans une zone clôturée jusqu'à ce qu'ils soient transférés dans un refuge. Et tout cela sans aide médicale.
Les enfants sont des victimes de ce voyage très très périlleux. Les premiers qui payent le prix, ce sont les groupes qui sont plus sensibles, ça veut dire les enfants non accompagnés, ils ont entre 13, 15 et 16 ans. Il n’y a pas de service médical approprié ni de services mentaux, et cetera. Donc c'est un système de réception très problématique.
Le Conseil de l'Europe a publié la semaine dernière un rapport critique sur la politique de rétention des migrants en Grèce, invitant Athènes à la réviser et « à mettre fin aux refoulements ». Le gouvernement grec avait répondu que les conditions de rétention étaient « conformes aux normes internationales ».
La chaîne britannique BBC a récemment recensé 43 migrants morts après avoir été refoulés par des garde-côtes grecs, dont neuf délibérément jetés à la mer, entre 2020 et 2023 en Égée. Athènes a toujours nié la pratique de refoulements illégaux bien que nombre d'enquêtes de médias internationaux et d'ONG en aient prouvé l'existence, vidéos à l'appui.
La situation de ces jeunes non accompagnés est encore plus difficile, car ils n'ont « personne pour leur amener des vêtements, des chaussures ou même un téléphone » quand ils sont en centre de rétention, d'après cette même source. Les mineurs arrivant en Grèce « ne sont pas traités comme des enfants », a dénoncé le directeur Europe de Save The Children, Willy Bergogné, exhortant le pays à mieux les protéger et améliorer leurs conditions de vie. Il a appelé à l'établissement d'un « passage sûr », pour que la Méditerranée ne soit plus un « cimetière pour les enfants ».
Selon Lefteris Papagiannakis, directeur du Conseil grec pour les réfugiés, ces enfants non accompagnés sont livrés à eux-mêmes et font face à des conditions de voyage et d'arrivées particulièrement difficiles. Quand ils arrivent en Grèce, ces derniers sont isolés pendants plusieurs semaines dans une zone clôturée jusqu'à ce qu'ils soient transférés dans un refuge. Et tout cela sans aide médicale.
Les enfants sont des victimes de ce voyage très très périlleux. Les premiers qui payent le prix, ce sont les groupes qui sont plus sensibles, ça veut dire les enfants non accompagnés, ils ont entre 13, 15 et 16 ans. Il n’y a pas de service médical approprié ni de services mentaux, et cetera. Donc c'est un système de réception très problématique.
Le Conseil de l'Europe a publié la semaine dernière un rapport critique sur la politique de rétention des migrants en Grèce, invitant Athènes à la réviser et « à mettre fin aux refoulements ». Le gouvernement grec avait répondu que les conditions de rétention étaient « conformes aux normes internationales ».
La chaîne britannique BBC a récemment recensé 43 migrants morts après avoir été refoulés par des garde-côtes grecs, dont neuf délibérément jetés à la mer, entre 2020 et 2023 en Égée. Athènes a toujours nié la pratique de refoulements illégaux bien que nombre d'enquêtes de médias internationaux et d'ONG en aient prouvé l'existence, vidéos à l'appui.
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