Un tour effectué au sein de l’hôpital Abass Ndao, le constat est que le travail est entrain de se dérouler comme d’habitude dans cette institution. Les malades se font soigner et les médecins sont présents pour assurer les soins médicaux comme les jours ordinaires. Au niveau de cet hôpital le Directeur Amadou Ndiaye a donné les raisons pour les quelles aucune perturbation n’est notée «le SUTSAS et le SAS sont des syndicats qui ne sont pas très représentatifs au niveau de notre hôpital». Il a expliqué que «quelques personnes sont en grève au niveau du service de la pédiatrie et de la maternité».
«Ce mouvement d’humeur de deux jours a été planifié par les syndicats pour que la population ne puisse pas souffrir» selon le Secrétaire Général du SUTSAS de l’hôpital Fann, Maguette Sy. A l’en croire «la population n’a rien fait pour être victime car il s’agit d’un différent entre les travailleurs et leur employeur qui se trouve être l’Etat». Elle a cependant demandé aux autorités de prendre leurs responsabilités pour désamorcer cette crise qui secoue le milieu de la santé.
Cette grève est la cause du refus d’application par l’Etat des protocoles d’accord signés avec le SUTSAS depuis 2008 ont fait comprendre les grévistes. Ces derniers promettent de poursuivre leur lutte jusqu’à la satisfaction de leurs revendications. Un bilan de la grève de 48h sera fait le jeudi, la suite à donner sera décidée à l’issue de cette rencontre.