Les détenus de la Mac de Koalack observent une diète depuis lundi. Selon « L’As », qui donne l’information, une source proche de la direction de ladite prison, a soutenu qu'avec cette grève, les prisonniers veulent mettre la pression sur l’administration pénitentiaire qui veut stopper le trafic de chanvre indien et l’usage du téléphone portable. Cependant, cette version a été aussitôt démentie par les grévistes qui révèlent les vraies raisons de leur mouvement d’humeur.
«Celui qui vous a dit que nous trafiquons de la drogue n’a pas dit la vérité. Nous ne sommes pas fous pour nous engager dans ce commerce illicite dehors, encore moins ici en milieu carcéral. Comment un motocycliste peut jeter de la drogue, la nuit, par-dessus le mur, à partir de l’extérieur alors qu’il y a un mirador armé de fusil, posté 24/24 ? C’est une question de bon sens », explique un des détenus joint au téléphone par le journal.
Poursuivant, il informe qu’ils sont à leur cinquième mouvement de grève. Avant d’ajouter que «la vie en prison est déjà dure. Si l’on nous prive de choses élémentaires comme le café, le lait ou le thé, c’est de la méchanceté gratuite. Jamais, nous n’avons vécu cela ici. La cigarette nous aide à oublier le stress et nos problèmes ».
« Nous sommes bastonnés, humiliés et insultés. Lorsque nos familles nous apportent des denrées, la direction ne nous donne que la moitié et garde l’autre (…) », conclut le détenu.
«Celui qui vous a dit que nous trafiquons de la drogue n’a pas dit la vérité. Nous ne sommes pas fous pour nous engager dans ce commerce illicite dehors, encore moins ici en milieu carcéral. Comment un motocycliste peut jeter de la drogue, la nuit, par-dessus le mur, à partir de l’extérieur alors qu’il y a un mirador armé de fusil, posté 24/24 ? C’est une question de bon sens », explique un des détenus joint au téléphone par le journal.
Poursuivant, il informe qu’ils sont à leur cinquième mouvement de grève. Avant d’ajouter que «la vie en prison est déjà dure. Si l’on nous prive de choses élémentaires comme le café, le lait ou le thé, c’est de la méchanceté gratuite. Jamais, nous n’avons vécu cela ici. La cigarette nous aide à oublier le stress et nos problèmes ».
« Nous sommes bastonnés, humiliés et insultés. Lorsque nos familles nous apportent des denrées, la direction ne nous donne que la moitié et garde l’autre (…) », conclut le détenu.
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