Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Grève de la faim : les sortants 2013 de la Fastef prêts à mourir plutôt que …

Les étudiants de la Fastef, promotion 2013 sont déterminés à poursuivre leur diète entamée dans la nuit du vendredi 21 au samedi 22 décembre. Ces étudiants qui veulent forcer l’Etat à les insérer dans la fonction publique, sont prêts à se laisser mourir de faim plutôt que d’interrompre leur grève sans que leur doléances ne soient satisfaites.



En rogne contre l’Etat, les étudiants de la promotion 2013 de la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (Fastef) ont entamé une grève de la faim depuis la nuit du vendredi au samedi 22 décembre. Cette diète est, selon eux, une façon de dénoncer le non-respect par l’Etat des engagements pris concernant leur recrutement.

«C’est notre énième grève de la faim parce que depuis 2013, après avoir terminé notre formation, un nombre a été recruté parmi nous, laissant en rade le reste. Ce qui est injuste», dénonce Alfousseini Keita, coordonnateur du collectif des grévistes.

A l’en croire,  des personnes ayant suivi la même formation doivent être traitées de la même manière. Poursuivant, M. Keita martèle : «actuellement nous sommes à notre 5e année de chômage et entre temps, le président de la République a donné des instructions à notre ministère de tutelle pour notre recrutement. Cela n’a pas été fait.»

Raison pour laquelle, informe-t-il, «cette fois-ci, nous sommes prêts à y laisser notre vie, mais nous ne reculerons pas.»

Ces grévistes avaient déjà entamée la même action en 2016, mais ils l’avaient interrompue après les interventions de bonnes volontés telles que le Médiateur de la République, Me Alioune Badara Cissé,  Hélène Tine entre autres.


Samedi 22 Décembre 2018 - 14:31


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter