Cette opération qui a pour but de parer à un acte malencontreux a permis à l’ancien ministre d’Etat de montrer une autre facette de lui jusque-là inconnue par l’opinion. En effet, sommé de se débarrasser de tout objet qui pourrait servir à causer un acte néfaste, y compris sa ceinture, Karim Wade, d’après le journal « L’observateur », a servi aux gendarmes un : « mais, je n’ai pas de ceinture ! » Par ailleurs, contraint de retirer son « nior » (ceinture en tissu de son pantalon) car il s’était fourré dans un grand boubou demi-saison marron, le politicien le plus critiqué pour sa double nationalité ou encore sa non compréhension de la langue wolof, revient à la charge pour lancer à un des gendarmes : « et mes gris-gris ? »
Après l’avoir défait de ses gris-gris, les gendarmes, raconte toujours le journal, ont assuré à l’ancien patron de la Génération du concret que ses « xarfafufa » seront bien gardés. « Il faut tout enlever M. Wade, ils seront gardés en lieu sûr », ont-ils rassuré. Face aux pandores, Karim Wade aurait posé des questions pour le moins inattendues pour un homme à l’image d’un occidentalisé, d'où l'ironie le « masque blanc » est tombé pour céder la place à la « peau noire ».