Saluant l'accord "conclu il y a deux heures à peine en Martinique", Laurence Parisot a souligné sur RTL qu'"en Guadeloupe il faut bien comprendre que, dès le départ, les choses ont été très mal engagées". "L'Etat n'a pas tenu son rôle, n'a pas permis que les négociations se déroulent d'une manière normale, comme dans tout dialogue social".
L'Etat a été "au départ" complaisant et "n'a pas ensuite su récupérer la situation", a déploré la présidente du Mouvement des Entreprises de France qui refuse de signer l'accord. "Il y a un préambule qui dit en gros, il faut lutter contre un système économique qui est un système d'une économie de plantations".
"On est en train de demander aux chefs d'entreprises de Guadeloupe de signer un document dans lequel ils seraient amenés à reconnaître qu'ils ont pérennisé, fait perdurer une économie de l'esclavagisme: c'est honteux et personne ne regarde ça, la République laisse faire", a-t-elle dénoncé.
De plus, "il y a eu beaucoup d'intimidations, de menaces, même de violences de la part du LKP qui ne pouvait que perturber et gêner la bonne conduite de la négociation", a dénoncé la patronne des patrons. Enfin, "dans l'accord, il y a un engagement financier qui rend cet accord mortel pour la plupart des entreprises de Guadeloupe: il y a une clause qui dit qu'après que l'Etat s'est retiré, les entreprises quoi qu'il arrive devront compenser les aides de l'Etat et des régions".
Cependant, "je pense que dans la journée d'aujourd'hui le président du MEDEF Guadeloupe, Willy Angèle, va dire que de toute façon, il est évidemment d'accord pour qu'il y ait dans toutes les entreprises de Guadeloupe l'application de ce qu'il a lui-même mis sur la table, c'est-à-dire, des bonus spécifiques, des primes de pouvoir d'achat à des hauteurs tout à fait proches ou même équivalentes aux 200 euros qui sont réclamés", a-t-elle conclu. AP
Source : AP
L'Etat a été "au départ" complaisant et "n'a pas ensuite su récupérer la situation", a déploré la présidente du Mouvement des Entreprises de France qui refuse de signer l'accord. "Il y a un préambule qui dit en gros, il faut lutter contre un système économique qui est un système d'une économie de plantations".
"On est en train de demander aux chefs d'entreprises de Guadeloupe de signer un document dans lequel ils seraient amenés à reconnaître qu'ils ont pérennisé, fait perdurer une économie de l'esclavagisme: c'est honteux et personne ne regarde ça, la République laisse faire", a-t-elle dénoncé.
De plus, "il y a eu beaucoup d'intimidations, de menaces, même de violences de la part du LKP qui ne pouvait que perturber et gêner la bonne conduite de la négociation", a dénoncé la patronne des patrons. Enfin, "dans l'accord, il y a un engagement financier qui rend cet accord mortel pour la plupart des entreprises de Guadeloupe: il y a une clause qui dit qu'après que l'Etat s'est retiré, les entreprises quoi qu'il arrive devront compenser les aides de l'Etat et des régions".
Cependant, "je pense que dans la journée d'aujourd'hui le président du MEDEF Guadeloupe, Willy Angèle, va dire que de toute façon, il est évidemment d'accord pour qu'il y ait dans toutes les entreprises de Guadeloupe l'application de ce qu'il a lui-même mis sur la table, c'est-à-dire, des bonus spécifiques, des primes de pouvoir d'achat à des hauteurs tout à fait proches ou même équivalentes aux 200 euros qui sont réclamés", a-t-elle conclu. AP
Source : AP
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