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Guadeloupe: les négociations avancent "en coulisses", selon Yves Jégo

Yves Jégo a indiqué mardi qu'il y avait un travail qui se faisait "en coulisses" entre patronat et syndicats de Guadeloupe, et qu'il avait "bon espoir" pour la suite de la crise sociale.



"J'ai bon espoir", a déclaré le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer sur RMC/BFM-TV, même si "officiellement", les discussions ne reprennent pas entre les différentes parties du conflit social dans ce département des Antilles.

"Les contacts n'ont pas cessé", a assuré M. Jégo, précisant que les discussions se menaient "en coulisses" et que "les médiateurs rencontrent chaque jour les uns et les autres".

"Depuis hier, ça bouge. Il y a un certain nombre de signes très forts qui nous montrent que le monde de l'entreprise se mobilise, qu'il y a un mouvement qui est en train de se faire", a-t-il poursuivi, ajoutant: "J'espère que, très vite, il y aura des propositions sur la table".

M. Jégo a affirmé que la présidente du MEDEF Laurence Parisot et le président de la CGPME Jean-François Roubaud lui avaient "donné des garanties qu'ils allaient faire en sorte que leurs représentants locaux puissent formater le plus vite possible une proposition".

Parallèlement, le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer a regretté que certains essaient d'"instrumentaliser ce conflit": "On voit bien, quand M. (Olivier) Besancenot nous annonce qu'il a pris un billet d'avion pour aller en Guadeloupe, c'est une volonté de le politiser", a-t-il déclaré. "Il ne se grandit pas en jetant de l'huile sur le feu", a-t-il estimé, ajoutant que le leader du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) cherchait "à pousser à des situations de conflit qui ne sont pas bonnes". Et de conclure: "C'est pas avec une stratégie du chaos qu'on pourra s'en sortir".

Par ailleurs, la ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a appelé "chacun au calme, à la responsabilité et à la retenue", après les incidents survenus la veille, notamment lors du démantèlement de barrages routiers. Evoquant mardi dans un communiqué les "dégradations, saccages et affrontements" de la veille, Mme Alliot-Marie juge par ailleurs "légitime d'exprimer des aspirations à une amélioration des conditions de vie des salariés et des habitants". Pour elle, "il est nécessaire que les négociations en cours entre patronat et salariés reprennent et aboutissent dans les meilleurs délais". AP

Source : AP

APS

Mardi 17 Février 2009 - 12:12


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