La décision de la juge est sans précédent. Déjà saisie l’an dernier de la demande du Syrien Mohamed Dhiab de ne pas être nourri de force, la magistrate s’était récusée expliquant qu’elle n’avait pas l’autorité pour intervenir dans la gestion de la prison de Guantanamo. Toutefois une cour d’appel a estimé qu’elle avait ce pouvoir et elle vient donc d’ordonner à l’armée de cesser au moins jusqu’à mercredi d’alimenter le prisonnier contre sa volonté.
Elle a aussi ordonné que soient conservées les vidéos prises par les gardiens lorsqu’ils procédaient à l’alimentation forcée des détenus, une méthode que la juge Gladys Kessler a toujours considérée comme « douloureuse, humiliante et dégradante ». Un porte-parole de la Défense, tout en réaffirmant que l’alimentation forcée n’avait pour objet que de sauver la vie des grévistes de la faim, a déclaré que les militaires se plieraient à l’ordre de la juge fédérale.
Désespoir
Mohamed Dhiab a refusé de se nourrir par désespoir. Il figure en effet depuis 2010 parmi ceux qui ne sont plus considérés comme un danger et qui attendent qu’un pays veuille bien les accueillir. Paradoxalement, il se trouve aussi sur la liste des six détenus que le président uruguayen, José Mujica, reçu à la Maison Blanche jeudi, s’est dit prêt à accepter sur son territoire.
Elle a aussi ordonné que soient conservées les vidéos prises par les gardiens lorsqu’ils procédaient à l’alimentation forcée des détenus, une méthode que la juge Gladys Kessler a toujours considérée comme « douloureuse, humiliante et dégradante ». Un porte-parole de la Défense, tout en réaffirmant que l’alimentation forcée n’avait pour objet que de sauver la vie des grévistes de la faim, a déclaré que les militaires se plieraient à l’ordre de la juge fédérale.
Désespoir
Mohamed Dhiab a refusé de se nourrir par désespoir. Il figure en effet depuis 2010 parmi ceux qui ne sont plus considérés comme un danger et qui attendent qu’un pays veuille bien les accueillir. Paradoxalement, il se trouve aussi sur la liste des six détenus que le président uruguayen, José Mujica, reçu à la Maison Blanche jeudi, s’est dit prêt à accepter sur son territoire.