Selon une enquête menée par l’agence de presse Reuters, des douzaines d’avions en provenance des Émirats arabes unis ont atterri ces derniers mois à Amdjarass au Tchad. L’aéroport se trouve à 50 km de la frontière avec le Soudan. Il est souvent cité comme étant utilisé pour des livraisons d’armes dans la région.
Selon Reuters, au moins 86 avions provenant des Émirats arabes unis ont atterri à Amdjarass depuis le début de la guerre au Soudan, il y a 18 mois. L’agence de presse s’appuie sur l’analyse de données de vols ainsi que d’images satellites. Les Nations unies soupçonnent les Émirats arabes unis d’utiliser cet aéroport d'Amdjarass pour acheminer des armes à l'un des belligérants au Soudan : les paramilitaires des Forces de soutien rapide du général Hemedti.
Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, et affirme utiliser cet aéroport – dans le nord du Tchad – pour livrer de l’aide humanitaire à son hôpital de campagne dans la région. Rien ne permet de dire avec certitude quelle était la cargaison de ces 86 vols – recensés par Reuters – principalement des avions cargo. Mais selon l’agence de presse, la moitié des vols ont été opérées par quatre compagnies aériennes – basées au Kirghizstan et en Ukraine – déjà accusés par l'ONU de transport d'armes vers la Libye – en violation d'un embargo de l'ONU.
Ces nouvelles informations sont publiées alors que l'armée soudanaise reproche au Tchad de laisser transiter sur son territoire des armes à destination des paramilitaires. Ce que Ndjamena a toujours démenti.
Selon Reuters, au moins 86 avions provenant des Émirats arabes unis ont atterri à Amdjarass depuis le début de la guerre au Soudan, il y a 18 mois. L’agence de presse s’appuie sur l’analyse de données de vols ainsi que d’images satellites. Les Nations unies soupçonnent les Émirats arabes unis d’utiliser cet aéroport d'Amdjarass pour acheminer des armes à l'un des belligérants au Soudan : les paramilitaires des Forces de soutien rapide du général Hemedti.
Abou Dhabi a toujours nié ces accusations, et affirme utiliser cet aéroport – dans le nord du Tchad – pour livrer de l’aide humanitaire à son hôpital de campagne dans la région. Rien ne permet de dire avec certitude quelle était la cargaison de ces 86 vols – recensés par Reuters – principalement des avions cargo. Mais selon l’agence de presse, la moitié des vols ont été opérées par quatre compagnies aériennes – basées au Kirghizstan et en Ukraine – déjà accusés par l'ONU de transport d'armes vers la Libye – en violation d'un embargo de l'ONU.
Ces nouvelles informations sont publiées alors que l'armée soudanaise reproche au Tchad de laisser transiter sur son territoire des armes à destination des paramilitaires. Ce que Ndjamena a toujours démenti.