Plus d'un million d'enfants, parmi lesquels 270.000 au Darfour, ont été contraints de fuir les combats meurtriers entre l'armée et les paramilitaires au Soudan, a indiqué l'Unicef, qui a évoqué un «cauchemar» pour ces mineurs «piégés» par le conflit.
«Deux mois de guerre au Soudan ont entraîné le déplacement de plus d'un million d'enfants, tandis que 330 autres ont été tués et plus de 1900 ont été blessés», a détaillé jeudi le Fonds des Nations unies pour l'enfance dans un communiqué.
Hôpitaux qui ne fonctionnent plus La représentante de l'Unicef au Soudan, Mandeep O'Brien, citée dans le communiqué, a dénoncé «le cauchemar implacable dans lequel sont piégés les enfants», qui «portent le fardeau le plus lourd de cette crise», selon lui. «Les enfants représentent plus de la moitié de la population du Soudan», qui compte 45 millions d'habitants, a affirmé vendredi à l'AFP un responsable régional de la communication de l'Unicef, Ammar Ammar.
D'après l'Unicef, plus de 13,6 millions d'enfants ont besoin d'aide humanitaire au Soudan. Parmi eux, 620.000 souffrent de malnutrition aiguë et la moitié pourrait mourir s'ils ne sont pas aidés à temps, a prévenu l'organisation. Depuis le 15 avril, les combats qui opposent l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, dit «Hemedti», ont mis le pays, déjà l'un des plus pauvres au monde avant la guerre, à genoux.
Les hôpitaux, situés dans les zones de combats, ne fonctionnent plus que partiellement, quand ils ne sont pas fermés. Et la crise devrait s'aggraver avec l'approche de la saison des pluies, synonyme de recrudescence du paludisme, d'insécurité alimentaire et de malnutrition infantile.
Au Darfour (ouest), où les témoignages sur des violences de grande ampleur contre les civils se multiplient, «vivent 5,6 millions d'enfants dont 270.000 ont été déplacés par le conflit», a déclaré l'Unicef. Dans cette vaste région frontalière du Tchad, «le manque d'eau potable expose les enfants à la déshydratation, la diarrhée et la malnutrition».
«Deux mois de guerre au Soudan ont entraîné le déplacement de plus d'un million d'enfants, tandis que 330 autres ont été tués et plus de 1900 ont été blessés», a détaillé jeudi le Fonds des Nations unies pour l'enfance dans un communiqué.
Hôpitaux qui ne fonctionnent plus La représentante de l'Unicef au Soudan, Mandeep O'Brien, citée dans le communiqué, a dénoncé «le cauchemar implacable dans lequel sont piégés les enfants», qui «portent le fardeau le plus lourd de cette crise», selon lui. «Les enfants représentent plus de la moitié de la population du Soudan», qui compte 45 millions d'habitants, a affirmé vendredi à l'AFP un responsable régional de la communication de l'Unicef, Ammar Ammar.
D'après l'Unicef, plus de 13,6 millions d'enfants ont besoin d'aide humanitaire au Soudan. Parmi eux, 620.000 souffrent de malnutrition aiguë et la moitié pourrait mourir s'ils ne sont pas aidés à temps, a prévenu l'organisation. Depuis le 15 avril, les combats qui opposent l'armée dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo, dit «Hemedti», ont mis le pays, déjà l'un des plus pauvres au monde avant la guerre, à genoux.
Les hôpitaux, situés dans les zones de combats, ne fonctionnent plus que partiellement, quand ils ne sont pas fermés. Et la crise devrait s'aggraver avec l'approche de la saison des pluies, synonyme de recrudescence du paludisme, d'insécurité alimentaire et de malnutrition infantile.
Au Darfour (ouest), où les témoignages sur des violences de grande ampleur contre les civils se multiplient, «vivent 5,6 millions d'enfants dont 270.000 ont été déplacés par le conflit», a déclaré l'Unicef. Dans cette vaste région frontalière du Tchad, «le manque d'eau potable expose les enfants à la déshydratation, la diarrhée et la malnutrition».