Au Gabon, c’est le chinois Addax qui a ouvert le bal de ces redressements. Au terme d’un long contentieux, les deux parties ont signé un accord amiable au terme duquel Addax aurait versé 400 milliards de francs CFA à l’Etat gabonais.
Libreville a donc pris goût à la procédure. Il s’est ensuite attaqué à Total Gabon, opérateur historique du pays. Mais Total ne s’est pas laissé faire. La compagnie a tout de suite pondu un communiqué dans lequel il considère ce redressement fiscal de 805 millions d’euros (environ 400 milliards de francs CFA) comme étant « dénué de tout fondement » et conteste ainsi fermement l'ensemble des chefs de redressement et les montants associés.
« Vieux couple »
Comme un « vieux couple » qui se déchire, le Gabon riposte dans un communiqué du directeur général des impôts : l’administration « regrette » la mauvaise volonté de Total Gabon. Plus loin, elle dit déplorer cette attitude, qui confine à un diktat totalement incompréhensif.
Libreville rappelle que Total reste un contribuable comme les autres. A ce stade de la procédure, les tribunaux gabonais sont les seuls compétents. Le bras de fer ne fait que commencer.
Source : Rfi.fr