Autour de l’immeuble des années 1950, plus rien ne rappelle les frappes de roquettes meurtrière du 8 avril dernier. L’activité a repris, militaires et civils prennent l’un des deux trains quotidiens pour l’ouest du pays.
« Non, moi je ne pars pas d’ici, c’est ma ville », affirme Galina. La vieille dame attend son fils et sa petite-fille venus de Kiev pour quelques jours. Elle les a prévenus : la vie est presque normale à Kramatorsk.
« Tout ce bruit, ça nous empêche de dormir. La journée aussi. Mais pour le reste, la vie reprend. On a ce qu’il nous faut. Parfois, même, croyez-le ou non, on va se balader au parc. Avec mes amies retraitées, on y va ensemble. Je leur dis : "Allons-y !" Mais ce n’est pas souvent que le bruit s’arrête. »
« C’est pour nos familles qu’on se bat »
Près d’elle, un homme en tenue de camouflage. Lemon, son nom de combat, est tireur d’élite sur le front sanglant de Kreminna. Il vient d’être blessé et en profite pour quitter la région et visiter sa femme et son fils à Kiev. « Après ma deuxième blessure, raconte-t-il, on m’a donné l’autorisation d’aller visiter ma famille, pour changer d’air. Ça me fait un peu mal de laisser mes amis au front, mais c’est pour mieux revenir. C’est pour nos familles qu’on se bat. Il y a une phrase que j’aime bien : "Si ton père est un lâche, tes enfants seront des esclaves". Nos enfants sont les choses les plus sacrés. »
Lemon laisse derrière lui ses camarades, nombreux à ne pas avoir la chance d’échapper au front pour quelques jours.
« Non, moi je ne pars pas d’ici, c’est ma ville », affirme Galina. La vieille dame attend son fils et sa petite-fille venus de Kiev pour quelques jours. Elle les a prévenus : la vie est presque normale à Kramatorsk.
« Tout ce bruit, ça nous empêche de dormir. La journée aussi. Mais pour le reste, la vie reprend. On a ce qu’il nous faut. Parfois, même, croyez-le ou non, on va se balader au parc. Avec mes amies retraitées, on y va ensemble. Je leur dis : "Allons-y !" Mais ce n’est pas souvent que le bruit s’arrête. »
« C’est pour nos familles qu’on se bat »
Près d’elle, un homme en tenue de camouflage. Lemon, son nom de combat, est tireur d’élite sur le front sanglant de Kreminna. Il vient d’être blessé et en profite pour quitter la région et visiter sa femme et son fils à Kiev. « Après ma deuxième blessure, raconte-t-il, on m’a donné l’autorisation d’aller visiter ma famille, pour changer d’air. Ça me fait un peu mal de laisser mes amis au front, mais c’est pour mieux revenir. C’est pour nos familles qu’on se bat. Il y a une phrase que j’aime bien : "Si ton père est un lâche, tes enfants seront des esclaves". Nos enfants sont les choses les plus sacrés. »
Lemon laisse derrière lui ses camarades, nombreux à ne pas avoir la chance d’échapper au front pour quelques jours.
Autres articles
-
Belgique: le Parlement abroge la sortie du nucléaire qui était inscrite dans la loi depuis 2003
-
Le Kremlin dévoile sa délégation pour les discussions avec l'Ukraine en Turquie, sans Vladimir Poutine
-
Gaza : la Défense civile annonce une trentaine de morts dans des bombardements israéliens
-
Tensions France-Algérie: Paris annonce «renvoyer» des diplomates algériens après des expulsions par Alger
-
Au procès de ses braqueurs, Kim Kardashian raconte avoir été «certaine de mourir»