La campagne électorale pour la présidentielle du 28 juin prochain en Guinée-Bissau a démarré hier vendredi 5 juin dans un bain de sang, apprenait-on depuis Dakar le même jour. Le ministre de l’Administration territoriale, Baciro Dabo, un très proche du défunt président Viera, l’ex-ministre de la défense, Helder Proença et l’ancien Premier ministre, Faustino Fudut Imbali ont été tous tués.
Selon des sources bissau guinéennes citée par les radios Fm dont les correspondants sur place ont relaté l’événement, au total cinq personnes ont été abattues par balle. « Nous avons actuellement au total cinq corps, ceux de Helder Proença, Baciro Dabo et Faustino Fudut Imbali, qui vient d’être identifié. Les deux autres sont un garde du corps de Helder et son chauffeur » ont assuré les mêmes sources citées par nos confrères. Elles affirment en outre que des militaires se sont présentés à la résidence de M. Faustino Fudut Imbali sans le trouver sur place, il était absent. C’est donc hors de chez-lui qu’ils l’ont abattu par la suite.
Un communiqué gouvernemental transmis aux confrères sur place a déclaré cependant comme pour justifier les tueries : « Nous avons une information sur une tentative de coup d’Etat qui serait perpétré par un groupe de responsables politiques, dont Helder Proença, Roberto Cacheu, Francisco Conduto de Pina et Baciro Dabo ». Curieusement tous les quatre sont des responsables du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc), au pouvoir.
Une purge contre les éléments gênants ou « une « déViérisation » ?
Baciro Dabo était un plus que proche de l’assassiné Nino Viera. Ancien directeur de la communication de Nino Viera avant la mutinerie de juin 1998, comme lui, il avait fait les frais de la furie du général putschiste, feu Ansoumane Mané en début 1999 et avait été arrêté ainsi que beaucoup d’autres sympathisants du président Viera qui n’avaient pas pu fuir Bissau avant la prise du pouvoir de la junte.
Revenu au pouvoir avec son mentor Nino, il ne lui a pas longtemps survécu. Il était un candidat déclaré à la présidentielle du 28 juin prochain. « C’est dans une tentative d’arrestation, au cours de laquelle Baciro Dabo aurait résisté, qu’il a été tué par les éléments des forces armées venues l’arrêter » et qui étaient « en position de légitime défense », a affirmé le texte du service des renseignements généraux. Helder Proença a lui trouvé la mort « dans un échange de tirs entre les éléments de la sécurité venus l’arrêter et sa garde rapprochée », selon un communiqué du ministère, qui précise que « deux membres » de sa garde ont également été tués. Tout cela sent une « dé-vierisation » en Guinée Bissau.
Selon des sources bissau guinéennes citée par les radios Fm dont les correspondants sur place ont relaté l’événement, au total cinq personnes ont été abattues par balle. « Nous avons actuellement au total cinq corps, ceux de Helder Proença, Baciro Dabo et Faustino Fudut Imbali, qui vient d’être identifié. Les deux autres sont un garde du corps de Helder et son chauffeur » ont assuré les mêmes sources citées par nos confrères. Elles affirment en outre que des militaires se sont présentés à la résidence de M. Faustino Fudut Imbali sans le trouver sur place, il était absent. C’est donc hors de chez-lui qu’ils l’ont abattu par la suite.
Un communiqué gouvernemental transmis aux confrères sur place a déclaré cependant comme pour justifier les tueries : « Nous avons une information sur une tentative de coup d’Etat qui serait perpétré par un groupe de responsables politiques, dont Helder Proença, Roberto Cacheu, Francisco Conduto de Pina et Baciro Dabo ». Curieusement tous les quatre sont des responsables du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (Paigc), au pouvoir.
Une purge contre les éléments gênants ou « une « déViérisation » ?
Baciro Dabo était un plus que proche de l’assassiné Nino Viera. Ancien directeur de la communication de Nino Viera avant la mutinerie de juin 1998, comme lui, il avait fait les frais de la furie du général putschiste, feu Ansoumane Mané en début 1999 et avait été arrêté ainsi que beaucoup d’autres sympathisants du président Viera qui n’avaient pas pu fuir Bissau avant la prise du pouvoir de la junte.
Revenu au pouvoir avec son mentor Nino, il ne lui a pas longtemps survécu. Il était un candidat déclaré à la présidentielle du 28 juin prochain. « C’est dans une tentative d’arrestation, au cours de laquelle Baciro Dabo aurait résisté, qu’il a été tué par les éléments des forces armées venues l’arrêter » et qui étaient « en position de légitime défense », a affirmé le texte du service des renseignements généraux. Helder Proença a lui trouvé la mort « dans un échange de tirs entre les éléments de la sécurité venus l’arrêter et sa garde rapprochée », selon un communiqué du ministère, qui précise que « deux membres » de sa garde ont également été tués. Tout cela sent une « dé-vierisation » en Guinée Bissau.