À Paris, six leaders de l'opposition de Guinée-Bissau ont trouvé ce 27 avril 2025 un accord, à quelques mois de l'élection présidentielle fixée en novembre. Vent debout contre la prolongation du mandat de l'actuel président Umaro Sissoco Embalo, leurs discussions, qui ont duré près de trois jours, ont notamment porté sur la désignation des maux qui minent le pays.
Bien avant de trouver un accord politique, qui nécessiterait l'aval de leurs formations respectives, l'objectif était de montrer à la communauté internationale une opposition unie qui dépasse les logiques partisanes. L’ouverture d’un dialogue qui, selon Flavio Batica Ferreira, député du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), devra permettre d’écarter les dangers qui, selon lui, menacent la démocratie bissau-guinéenne.
Les élections ne sont « pas la base de nos discussions »
« Le mandat de président de la République est terminé, donc il n'est plus légitime, insiste Flavio Batica Ferreira, au micro de Paul Lorgerie. L’Assemblée nationale ne fonctionne pas. Le Tribunal suprême de justice n'a pas de président. La CNE [Comissão Nacional de Eleições, la Commission nationale des élections, NDLR] est caduque depuis trois ans. D'abord, il faut régler ces problèmes-là avant de penser réellement aux élections. Parce que si on part aux élections aujourd'hui, telle que la Cour suprême est, telle que la CNE est, il n'y aura pas d’élections libres, justes et transparentes. Une fois réglé ces problèmes-là, c'est là qu'on passera au fait de discuter du problème des élections présidentielles et législatives ».
Il enchaîne : « Bien sûr qu'on en a parlé [des élections, NDLR], mais ce n’est pas la base de nos discussions. Nos discussions aujourd'hui sont sur ce qu'il faut faire pour que la communauté internationale nous aide par rapport à ça, et – si ce n’est pas le cas – sur ce que nous, au niveau interne, on peut faire. On est sorti avec un accord, avec un plan d'action, que je ne pourrai pas vous dévoiler. Une chose est sûre : c'est qu’on est tous d'accord pour faire quelque chose pour qu’on puisse changer la donne en Guinée-Bissau actuellement. »
Bien avant de trouver un accord politique, qui nécessiterait l'aval de leurs formations respectives, l'objectif était de montrer à la communauté internationale une opposition unie qui dépasse les logiques partisanes. L’ouverture d’un dialogue qui, selon Flavio Batica Ferreira, député du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), devra permettre d’écarter les dangers qui, selon lui, menacent la démocratie bissau-guinéenne.
Les élections ne sont « pas la base de nos discussions »
« Le mandat de président de la République est terminé, donc il n'est plus légitime, insiste Flavio Batica Ferreira, au micro de Paul Lorgerie. L’Assemblée nationale ne fonctionne pas. Le Tribunal suprême de justice n'a pas de président. La CNE [Comissão Nacional de Eleições, la Commission nationale des élections, NDLR] est caduque depuis trois ans. D'abord, il faut régler ces problèmes-là avant de penser réellement aux élections. Parce que si on part aux élections aujourd'hui, telle que la Cour suprême est, telle que la CNE est, il n'y aura pas d’élections libres, justes et transparentes. Une fois réglé ces problèmes-là, c'est là qu'on passera au fait de discuter du problème des élections présidentielles et législatives ».
Il enchaîne : « Bien sûr qu'on en a parlé [des élections, NDLR], mais ce n’est pas la base de nos discussions. Nos discussions aujourd'hui sont sur ce qu'il faut faire pour que la communauté internationale nous aide par rapport à ça, et – si ce n’est pas le cas – sur ce que nous, au niveau interne, on peut faire. On est sorti avec un accord, avec un plan d'action, que je ne pourrai pas vous dévoiler. Une chose est sûre : c'est qu’on est tous d'accord pour faire quelque chose pour qu’on puisse changer la donne en Guinée-Bissau actuellement. »
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