C’est une première décision prise par la Cedeao après plusieurs médiations infructueuses en Guinée-Bissau : l’organisation sous-régionale envisage de retirer ses troupes du pays dès vendredi 28 avril. L'opération se poursuivra jusqu'au 30 juin 2017.
L’amertume de la Cedeao est que ses troupes se retirent à un an seulement des élections législatives alors que les problèmes cruciaux demeurent. Marcel Alain de Souza, président de la commission de la Cedeao : « Quand nous sommes à un an des élections législatives, quelle élection pouvons-nous organiser dans la transparence, dans la paix, si nous n’arrivons pas à régler le problème de la Constitution et ensuite, le problème de la réforme de la défense ? ».
En se retirant de la Guinée-Bissau, la Cedeao ne donne-t-elle pas des motifs à l’armée de ce pays coutumier des coups d’Etat, de prendre un jour le pouvoir ? A ces interrogations, Naby Youssouf Bangoura, ministre d'Etat, répond que des sanctions sont prévues, sans donner de détails sur leur nature.
L’amertume de la Cedeao est que ses troupes se retirent à un an seulement des élections législatives alors que les problèmes cruciaux demeurent. Marcel Alain de Souza, président de la commission de la Cedeao : « Quand nous sommes à un an des élections législatives, quelle élection pouvons-nous organiser dans la transparence, dans la paix, si nous n’arrivons pas à régler le problème de la Constitution et ensuite, le problème de la réforme de la défense ? ».
En se retirant de la Guinée-Bissau, la Cedeao ne donne-t-elle pas des motifs à l’armée de ce pays coutumier des coups d’Etat, de prendre un jour le pouvoir ? A ces interrogations, Naby Youssouf Bangoura, ministre d'Etat, répond que des sanctions sont prévues, sans donner de détails sur leur nature.