L’incertitude plane toujours et la tension est vive en Guinée-Bissau depuis la semaine dernière. Le Premier ministre Carlos Correia n’a pas pu présenter sa nouvelle déclaration de politique générale à l’Assemblée en raison du brouhaha soulevé par les frondeurs du PAIGC, soutenus par leurs collègues du PRS. Ils s’opposent au remplacement d'office par leurs suppléants.
Pour calmer le jeu, le président José Mario Vaz a lancé samedi un appel à la classe politique l’exhortant à plus de retenue afin de sauvegarder l’intérêt national. Cette mise en garde fait suite à l’inquiétude exprimée par les partenaires de la Guinée-Bissau. L'ONU, l'Union africaine et l'Union européenne notamment ont exhorté les protagonistes à un « dialogue constructif », condamnant « tout acte susceptible de mettre en danger la stabilité et la paix ».
Un avertissement certes, mais pris au sérieux par le président José Mario Vaz. Il doit d’ailleurs rencontrer ce lundi les forces vives du pays à commencer par les organisations de la société civile. Les partis politiques eux seront reçus mardi. Un bémol cependant, le Conseil d’Etat, un organe de concertation rattaché au cabinet du président, ne figure pas sur la liste des invités.
Source: Rfi.fr
-
Haïti convoque l'ambassadeur de France après les propos «inacceptables» d'Emmanuel Macron
-
Mali: le général de division Abdoulaye Maïga nommé Premier ministre de transition
-
Syrie: 68 morts dans les frappes israéliennes contre des groupes pro-iraniens à Palmyre (nouveau bilan)
-
États-Unis: Elon Musk détaille son «projet» de réforme de l'État dans le «Wall Street Journal»
-
Egypte: une loi sur les réfugiés adoptée par le Parlement