En Guinée-Bissau, le président Umaro Sissoco Embalo a officialisé lundi 4 novembre le report des législatives anticipées initialement prévues le 24 novembre. Pour rappel, il avait dissous le Parlement en décembre 2023. Quelles sont les raisons de ce report ?
Le chercheur à l'Institut d'études de sécurité de Dakar, Paulin Maurice Toupane, analyse les raisons de ce report. « Il y a des raisons logistiques et financières, mais aussi politiques. Il me semble que le président Embalo va avoir perdu les principaux soutiens qui l’ont porté au pouvoir en 2021, notamment le Madem, mais aussi le PLS », constate-t-il.
« Mais au-delà de ces deux raisons, il y a des raisons juridiques et institutionnelles, car aucune des institutions impliquées dans le processus électoral ne semble respecter actuellement les critères définis par les lois et règlements en Guinée-Bissau pour organiser ce scrutin », poursuit-il au micro de Welly Diallo de la rédaction Afrique.
À la Commission nationale électorale (CNE), « les mandats des membres a expiré depuis trois ans et jusqu'à présent, on n'arrive pas à élire, ni le président, ni les membres du secrétariat exécutif », pointe le chercheur. « Vous avez le Comité permanent de l'Assemblée nationale qui est le seul organe de l'Assemblée qui fonctionne en cas de dissolution de l'Assemblée nationale et qui aurait pu procéder à l'élection des membres de la CNE. Mais malheureusement ce comité a été paralysé aussi. »
« Et enfin, vous avez une Cour suprême qui ne répond pas aux règles de normalité institutionnelle pour pouvoir s'impliquer dans le processus électoral. »
Le chercheur à l'Institut d'études de sécurité de Dakar, Paulin Maurice Toupane, analyse les raisons de ce report. « Il y a des raisons logistiques et financières, mais aussi politiques. Il me semble que le président Embalo va avoir perdu les principaux soutiens qui l’ont porté au pouvoir en 2021, notamment le Madem, mais aussi le PLS », constate-t-il.
« Mais au-delà de ces deux raisons, il y a des raisons juridiques et institutionnelles, car aucune des institutions impliquées dans le processus électoral ne semble respecter actuellement les critères définis par les lois et règlements en Guinée-Bissau pour organiser ce scrutin », poursuit-il au micro de Welly Diallo de la rédaction Afrique.
À la Commission nationale électorale (CNE), « les mandats des membres a expiré depuis trois ans et jusqu'à présent, on n'arrive pas à élire, ni le président, ni les membres du secrétariat exécutif », pointe le chercheur. « Vous avez le Comité permanent de l'Assemblée nationale qui est le seul organe de l'Assemblée qui fonctionne en cas de dissolution de l'Assemblée nationale et qui aurait pu procéder à l'élection des membres de la CNE. Mais malheureusement ce comité a été paralysé aussi. »
« Et enfin, vous avez une Cour suprême qui ne répond pas aux règles de normalité institutionnelle pour pouvoir s'impliquer dans le processus électoral. »
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